Pourquoi ce grand-angle ?

lls sont en première ligne face à la crise, face à l’angoisse, face à l’incompréhension, face à la lassitude. Depuis un an, les bourgmestres sont au chevet de leur population. Entre les mesures dictées par les échelons supérieurs et le contact quotidien avec le terrain et leurs administrés, le travail des bourgmestres est un jeu d’équilibriste… qui se pratique dans le brouillard.

Début 2021, le colonel Marc Gilbert, chef de la zone de secours Val de Sambre n’hésitait pas à déclarer: «Les vrais gestionnaires de la crise ont été les bourgmestres et leurs directeurs». Comment ceux-ci ont-ils vécu ces derniers mois ? Qu’ont-il fait (ou tenter de faire) pour leur population ? Nous sommes partis à la rencontre de 6 d’entre eux.

Et à travers ces portraits, c’est aussi le côté humain de la fonction que nous avons abordé.

Comment avons-nous choisi les 6 bourgmestres ?

Durant cette année, les 281 bourgmestres de Wallonie et Bruxelles ont dû faire face à des situations encore jamais rencontrées. Impossible de tous les citer. Nous avons demandé aux rédactions locales de L’Avenir de nous aider à cibler des bourgmestres ayant vécu des moments particuliers, ayant pris des mesures exceptionnelles…

Les 6 bourgmestres ont accepté de nous accueillir et de jouer à livres ouverts.

Ces histoires, ces approches, ce sont peut-être aussi celles de votre bourgmestre.

Représentation homme-femme

Sur les 6 interviewés, une seule femme. Cela n’a pas été un critère, c’est d’abord l’histoire, les situations qui ont primé dans nos choix. Mais 1 femme pour 5 hommes, c’est effectivement trop peu.

Fin 2019, nous avions réalisé ce grand-angle “Un an au pouvoir: ces nouveaux bourgmestres wallons racontent” et nous avions alors rencontré 3 femmes pour 2 hommes. Nous l’avions expliqué ici.

Quelle représentation politique ?

La couleur politique n’a pas été un critère pour notre sélection. Nous avons 3 bourgmestres MR (Waterloo, Etterbeek et Celles), 1 PS (Bouillon) et 2 non apparentés.

Quand ont eu lieu les rencontres ?

Les rencontres ont été organisées durant le mois de février. La campagne de vaccination n’avait pas encore été lancée… et pour certains, les coiffeurs étaient toujours fermés.

Ces rencontres se sont toujours déroulées de la même manière: un face-à-face d’une durée de près d’une heure, suivie d’une séance de questions-réponses face à la caméra et de prises de vue.

Une anecdote ?

L’interview du bourgmestre de Bouillon a dû se faire à l’administration communale de Chiny, suite à un problème d’agenda. Un cadre assez majestueux