Pourquoi ce grand angle ?
Elles s’appellent Béatrice, Julie et Alice. Ils s’appellent Yves et Arnaud. Ils ont entre 66 et 28 ans et ils ont au moins un point commun: ils viennent tous les cinq de passer leur première année en tant que bourgmestre d’une commune wallonne. Nous sommes partis à leur rencontre. Être bourgmestre en 2019, c’est quoi ? Comment dirige-t-on une commune quand on a peu, voire pas d’expérience ? Sur quoi doit-on faire une croix ?
Un an après les élections communales, nous avons voulu aller à la rencontre de femmes et d’hommes qui ont découvert la fonction. L’idée n’est pas d’être sur le terrain politique mais de brosser le côté humain de la fonction de bourgmestre. Avec un regard neuf.
Comment avons-nous choisi les 5 bourgmestres ?
L’Avenir couvre toute la Wallonie, nous avons donc choisi de sélectionner un(e) bourgmestre par province. Un premier filtre géographique mais l’idée est de raconter des histoires humaines qui intéressent, qui interpellent, qui vous parlent où que vous habitiez. Cet aspect humain a été prépondérant dans notre choix, au-delà d’une question de bataille politique, par exemple.
Pour établir cette sélection, nous avons fait appel aux rédactions locales du groupe. Ces rédactions qui sont en contact direct avec les communes, les bourgmestres.
Pourquoi plus de femmes que d’hommes ?
Le bourgmestre wallon est d’abord… un homme de 53,4 ans. Alors pourquoi avons-nous dressé le portrait de 3 femmes et 2 hommes ? Parce que les femmes sont plus nombreuses que les hommes dans la société. Et lorsqu’il a fallu départager, ce critère a été pris en compte. Le critère politique (nous avons une MR, une Ecolo, un cdH et deux sans apparentement) n’a pas joué.
Quand ont eu lieu les interviews ?
Pour pouvoir publier et mettre en ligne les portraits tout au long de cette première semaine de décembre, nous avons contacté les bourgmestres fin octobre, début novembre. Les interviews ont eu lieu entre le lundi 18 et le lundi 25 novembre.
Nous avons commencé par une rencontre d’une heure avant de passer aux interviews vidéo (tac-au-tac et anecdotes) et pour finir par une séance de photos.
C’est d’ailleurs lors de cette dernière que nous avons capté ces quelques notes de piano jouées par la bourgmestre de Comines-Warneton.