Quand une athlète, un sportif wallon performe sur la scène internationale,
que le monde découvre son talent, il arrive souvent que « L’Avenir » ait suivi sa progression depuis son plus jeune âge. Ce fut le cas avec Justine Henin et Nafissatou Thiam.

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« Je dois avoir 9 ans sur cette photo. On dirait un garçon manqué… » Souriante et décontractée, Justine Henin retrouve avec plaisir ces quelques photos tirées de nos archives et qui la révèlent à ses débuts.
C’était l’époque où Vers L’Avenir avait réalisé un grand reportage et une première interview chez elle. La future numéro un mondiale avait été repérée par Nick Bollettieri, aux States, et elle y avait participé à un premier stage.

 Le poids des médias

Pour Justine, ses premiers pas suivis par un média tel que le nôtre, c’était important. « L’importance du journalisme local, c’est fondamental. Ça m’a permis de me faire connaître, entre autres auprès de sponsors qui m’ont ensuite aidée dans ma carrière. »
Tout au long des quelques photos qu’elle retrouve au cours de l’interview, elle égrène les anecdotes et les souvenirs. « Cette photo avec mes parents, Benoît Mariage me l’a offerte bien après. Elle est toujours au mur chez moi. » Pour elle, pas de doute, ce sont de vieux mais bons souvenirs.

 Histoire récente

Pour Nafissatou Thiam, les souvenirs sont plus proches. Elle s’est révélée il y a moins de 15 ans à l’un de nos plus anciens correspondants sportif, Robert Rinchard. Il l’a découverte et photographiée à un meeting d’athlétisme à Andenne. « Cette photo-là, je la connais bien. Je l’ai sur mon ordi. En 2005, oui j’avais 11 ans. Je sautais bien hein ! »

 Premier article

Nafi se souvient de ce premier article dans L’Avenir. Elle était à l’école primaire et son institutrice l’avait affiché dans la classe. C’était déjà une grande fierté pour la petite école de Rhisnes, dans le Namurois. Que de chemin parcouru depuis… Pour la jeune femme qui plane désormais sur le toit du monde de l’athlétisme, ces souvenirs sont encore bien frais dans sa mémoire.
Et elle rigole bien ensuite de se revoir avec cette tignasse sauvage qui la caractérise : « Je ne comprends pas que l’on puisse user autant d’encre sur mes cheveux. »

L’Avenir, c’est aussi la couverture du sport régional, comme l’expliquent Hippolyte et Théophile Diskeuve, deux personnalités bien connues dans le milieu du football namurois.

 L’Avenir présent à tous les niveaux

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