Depuis sa libération anticipée en 1996, Robert Van Oirbeek s’était rangé. Il vivait dans un anonymat choisi à Jambes et exerçait comme chauffeur pour Handicap et mobilité (TEC). Une deuxième vie plutôt peinarde comparée à une jeunesse explosive, fleurie d’évasions et de hold-up. Celui qu’on surnommait le Petit Robert se contentait ces 25 dernières années d’un réseau social restreint à quelques amis fidèles, d’anciens visiteurs de prison, et des réminiscences de feue sa vie de bandit. Malgré cette reconversion, sa patte aura marqué à jamais le grand banditisme belge. Son plus haut fait d’armes est le « fric-frac de l’armistice » du 11 novembre 1987 : un casse évalué entre 200 et 500 millions de francs à la banque BBL de Gembloux. Robert Van Oirbeek s’est éteint le 2 novembre.

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