Plus qu’un bateau, ce nom résonne aujourd’hui comme un véritable mythe. Lancé le 29 avril 1978, le Rainbow Warrior s’est mué au fil des années et de ses missions en véritable symbole de la cause écologique. Propriété de l’ONG internationale Greenpeace, cet ancien chalutier britannique incarne depuis plus de quarante ans la mobilisation en faveur de la protection de l’environnement aux quatre coins du globe.

Détruit par les services secrets français en 1985 alors qu’il se rendait dans le Pacifique pour y dénoncer la pratique d’essais nucléaires, le navire a dû ensuite être remplacé par un autre chalutier : le Rainbow Warrior II. Actif à partir de 1989, celui-ci a poursuivi l’action de son prédécesseur jusqu’en 2011, date à laquelle un troisième navire, baptisé Rainbow Warrior III, fut à son tour lancé sur les mers.

Du haut de ses deux gigantesques mâts, ce superbe voilier porte aujourd’hui fièrement les couleurs et le message de Greenpeace. Car si les bateaux passent, le nom de Rainbow Warrior, lui, reste. « C’est sans doute le bateau le plus connu dans le monde après le Titanic », souffle d’ailleurs, non sans un sourire en coin, l’une des membres de l’équipage actuel.

Utilisé tant pour des missions scientifiques que pour des opérations de sensibilisation et servant de base à diverses actions militantes, le Rainbow Warrior III demeure aujourd’hui le plus flamboyant symbole des combats menés par Greenpeace pour la sauvegarde de notre environnement et de la biodiversité.

Parti de Nouvelle-Zélande voici plusieurs mois, le Rainbow Warrior III était récemment de passage en mer du Nord afin de sensibiliser l’opinion publique à la thématique des énergies renouvelables, dans le cadre de l’action « United for climate ».

À cette occasion, nous avons embarqué à bord du célèbre navire afin d’observer, 24 heures durant, la vie à bord et d’en apprendre un peu plus sur les missions que poursuit aujourd’hui l’équipage.