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Chapitre V : Les « bad boys » de la pétanque ?

Si les bases du jeu sont les mêmes, l’extrême pétanque se différencie de la pétanque par son côté « sans limite ». Mais cette pratique sur des chantiers ou dans des lieux désaffectés peut être mal vue par les puristes. « Parce que nous véhiculons des valeurs qui vont à l’encontre de la pétanque normale où tout est réglementé, certains nous voient comme les bad boys de ce sport et pensent que nous sommes des petits cons, explique Tom Blight. Mais ce n’est pas du tout le cas, notre but n’est pas d’entrer dans des lieux interdits, c’est juste de trouver des endroits intéressants pour jouer. Nous sommes respectueux. Et nous veillons à maintenir intacte l’ADN de la pétanque. »

Selon le Brabançon, l’extrême pétanque est justement un excellent moyen d’attirer les jeunes vers ce sport, jugé parfois un peu trop traditionnel. « Grâce aux interactions sur les réseaux sociaux, on attire un autre public et on incite plus de jeunes à jouer. On est un vecteur pour redynamiser ce sport parfois boudé de ce public-là. »