L’ultime et sanglante offensive allemande qui fit entrer Bastogne dans l’histoire: revivez les moments clés de la Bataille des Ardennes

En cette seconde moitié de 1944, Hitler croit encore à un miracle.

Comme l’un de ses modèles, Frédéric le Grand pendant la guerre de 7 ans, au XVIIIe s., il pense pouvoir renverser le sort des armes. Son plan est audacieux, sans doute un peu trop aux yeux des officiers qui doivent l’exécuter.

Mais Hitler n’en a cure. Le plan « garde au Rhin » qui deviendra « brouillard d’automne » est sur les rails. Son objectif : la prise du port d’Anvers.

Un port vital pour l’approvisionnement des alliés.

Des alliés qui, en cas de réussite allemande, seraient coupés en deux. Une paix négociée serait dès lors possible. Hitler opte, comme en 1940, pour une percée en Ardenne, le « ventre mou » de la défense alliée.

Plusieurs conditions doivent être réunies : la surprise conjuguée à la rapidité de l’opération, le contrôle des nœuds routiers et une météo défavorable à l’aviation alliée. Au passage, les Allemands s’empareront des réserves d’essence alliées, indispensables à la conduite de leur opération.

Dans le plus grand secret, 250 000 hommes, 600 chars et canons et près de 2 000 obusiers vont passer à l’offensive.

En décembre 1944, les Ardennes furent le théâtre de l’ultime offensive allemande de la Seconde Guerre mondiale. Ce plan audacieux visait à diviser les Alliés. Le 16 décembre 1944, à 5 heures 30, l’armée allemande lance son offensive sur un front de 125 kilomètres, entre Montjoie et Echternach. Fer de lance de l’opération : la 6e Armée blindée de Sepp Dietrich. Son objectif ? Traverser la Meuse entre Huy et Liège puis foncer vers Anvers. Dans le plus grand secret, 250 000 hommes, 600 chars et canons et près de 2000 obusiers vont passer à l’offensive. La Bataille des Ardennes entrera dans l’histoire.

Une offensive spectaculaire mais infructueuse Malgré un assaut massif et une surprise stratégique, les forces allemandes furent freinées par une résistance alliée héroïque, notamment à Bastogne. La contre-attaque alliée scella l’échec de cette manœuvre, marquant un tournant décisif vers la fin de la guerre.

Carte pour comprendre l’ampleur de la bataille, photos d’archive, témoignages : retrouvez tout cela dans notre grand-angle

Objectif Anvers