La Nouveau Riche

La Nouveau Riche

De Dochter van de Korenaar

Il y a parfois aussi du bling-bling dans le monde réputé humble et authentique de la bière. Mais l’humour joue alors les parfaits antidotes. C’est le cas avec cette bière étonnamment baptisée « Nouveau Riche » sortie des cuves de cette excellente brasserie implantée à Baerle-Duc, enclave belge en pays hollandais. « Nouveau Riche » revêt une belle robe orangée et, comme toujours avec « De Dochter… », les arômes et saveurs sont toutes en dentelles.  Cette bière de froment trouve le bel équilibre entre le malt, le houblon et des épices aussi étonnantes que rafraîchissantes comme le romarin. Rien ne s’impose, tout est symbiose.
Fleur de Lune

Fleur de Lune

La Source

La brasserie bruxelloise de la Source fait fleurir sa créativité avec cette Berliner Weisse née d’une collab festive avec la Boucherie Moderne. Habillée d’un design soigné et signé Emmanuelle de Nazareth où classicisme et modernité font bon ménage, la Fleur de Lune se dévoile dans une robe jaune pâle. L’acidité typique du style est ici adoucie par une infusion de zeste de pamplemousse et d’eau de fleur d’orange, créant un ballet gustatif à la fois léger et parfumé. Avec ses 4,5 %, elle s’impose comme la compagne idéale des apéros de printemps. Une création qui prouve qu’on peut être raffinée sans se prendre au sérieux.
La Lowa

La Lowa

Dubuisson

– Trolls La Cuvée des Trolls et la Rasta Trolls ont désormais une petite sœur, prénommée Lowa Trolls. Signe particulier : elle est sans alcool. Dubuisson, la plus ancienne brasserie de Belgique, entend bien exploiter le créneau porteur des bières sans alcool. Ou presque… Avec 0,3 degré, elle est en deçà des 0,5 % et peut être considérée comme un produit sans alcool selon la législation belge. La Lowa Trolls a été élaborée à partir d’un mélange de malts, de houblons ajoutés à l’ébullition, dont du Motueka (une petite bombe aromatique aux notes de citron venant de Nouvelle-Zélande), de sucre, d’eau et de levure spécifique. Son caractère houblonné enrichi de touches florales et d’agrumes confère une belle complexité au breuvage, déjà commercialisé par Dubuisson en bouteilles de 33 cl
Fugu On Tour #5

Fugu On Tour #5

Fugu

Ils ne sauront plus quoi dire, ceux qui ne décrivent les bières que par leurs robes blondes, ambrées ou brunes : cette Fugu On Tour #5, conçue par l’équipe bruxelloise de Fugu dans les cuves de la brasserie roumaine Bereta, est bel et bien… mauve. La raison ? L’ube, tubercule sucré venu des Philippines, a été intégré au brassin pour cette collaboration, habitude bien ancrée chez les Anderlechtois qui n’ont toujours pas de stade à domicile. De quoi donner la patate, et un maillot opaque couleur locale, à ce véritable milk-shake exotique joliment rond, mêlant coco et vanille, une fine acidité fruitée et en fin de bouche, l’amertume des IPA. Sans oublier l’onctuosité pâtissière obtenue via l’adjonction de lactose. Une bière folle, un peu carnavalesque, mais en cette saison de bal masqué, tout est permis, non ?
La deux tartines

La deux tartines

Minne

Les Deux Tartines Où le brasseur passe, le boulanger ne passe pas, dit l’adage. Le problème est résolu avec cette blonde 100 % bio réalisée à base des restes de pain de la boulangerie des Co’pains, à Ocquier (Condroz hutois), en association pour l’occasion avec le magasin de produits locaux et restaurant-traiteur O Bocal Verre. « Nous défendons l’artisanal et le bio, et nous avions envie de nous associer pour proposer un produit original, à caractère festif ! » explique Antoine Jacques, le restaurateur. Une bière fabriquée à la brasserie Minne de Baillonville avec 15 % de restes de pain et 85 % de céréales. En y ajoutant du houblon américain mosaïc, des écorces de citron, de la coriandre et de la levure d’Orval, cela donne cette blonde légère, équilibrée, désaltérante, légèrement trouble et qui affiche 5,4 degrés.
Houla Houppe

Houla Houppe

Houppe

Dry January, tournée minérale en février… Tout cela est très bon pour la santé mais ne risque-t-on pas de perdre au passage le goût des bonnes choses ? La Houla Houppe pourrait résoudre cette équation impossible. Cette nouvelle NA (0,3 %) est une recette originale et non pas une bière existante qui aurait été désalcoolisée. La patte des brasseurs namurois est conservée avec une forte identité houblonnée (callista, ariana et ekuanot) renforcée pour la fraîcheur par le zeste d’orange, mais aussi une belle tenue en bouche soutenue par le froment. Résultat : une vraie bière désaltérante, pleine de goût, qui donne du plaisir à la tête sans la faire tourner pour autant. Le plaisir du hula hoop.
Norm Folk

Norm Folk

Norm

Une fine pellicule de mousse surmonte cette bière de Norm Brewing, une microbrasserie liégeoise qui est en train de se faire un nom avec ses bières qualitatives et les déclinaisons de son visuel (on a déjà eu l’occasion de vous en présenter quelques-unes). La Norm Folk propose un équilibre subtil entre l’amertume et le goût des fruits exotiques, apporté par le houblon américain Idaho 7 qui est ici associé au Azacca et au Simcoe. Les saveurs ne viennent pas titiller votre odorat lorsque vous décapsulez la canette (la brasserie privilégie ce contenant) mais bien vos papilles, dès les premières gorgées.
Akamai

Akamai

Brasserie Zythologist

Ne voulant rien laisser au hasard et conscientes de la perfectibilité de l’être humain, les brasseries hainuyères Zythologist et du Borinage ont confié à l’intelligence artificielle le soin de concocter la recette de leur nouvelle collab’. Mais pas n’importe laquelle : l’intelligence artificielle hawaïenne ! Les robots aux chatoyants colliers de fleurs ont donc pris le pouvoir et se sont penchés sur le berceau de cette Akamai, IPA fatalement tropicale parfumée aux houblons Sabro (sud des États-Unis) et Nelson Sauvin (Nouvelle-Zélande). En fonction de la saison, on retiendra les notes de cédrat, de raisin, de noix ou de clémentine. Et toute l’année, la longueur de l’amertume.
La Trouille

La Trouille

Brasserie Illegaal

Le jour de Halloween, les Forestois de la brasserie Illegaal ont fait bouillir leurs chaudrons en y ajoutant 150 kg de citrouilles rôties, récoltées en circuit court. En découle cette IPA à 7,4 %, dispo depuis le début de l’hiver, collab avec les Marseillais de La Plaine et le traiteur Veggie Café. La Trouille, que vous trouverez derrière trois étiquettes, s’avance comme une « West Coast », soit l’IPA translucide et jaune-orangée venue de la côte pacifique lorsque ces bières amères très houblonnées commençaient à percer chez nous. On en retrouve les caractères typiques : sécheresse, nez agrumeux, saveur résineuse et une amertume à couper au couteau de cuisine, au moins de la taille nécessaire pour trancher un potimarron. Et la courge alors ? Elle reste plutôt discrète et c’est pas plus mal. 
Jan De Lichte

Jan De Lichte

Glazen Toren

C’est la bière des brigands… Poussé par la misère, Jan de Lichte a créé une bande qui semait la terreur en Flandre orientale au 18e siècle.  Il fut mis à mort et roué sur la Grand-Place d’Alost à 23 ans. Comme Robin-des-Bois, son histoire est entrée dans la légende et ses aventures racontées dans une mini-série, Bandits des Bois, sur Netflix. Jan de Lichte est le nom choisi pour cette blanche brassée selon l’ancienne tradition des Blanches du Brabant, légèrement voilée et trouble, comme ce bandit des grands chemins. Elle est « Dubbel » en raison de son degré d’alcool plus élevé (7 %). Une bière qui sent les agrumes, l’herbe, le foin et la coriandre. Cette bière de fermentation haute et non filtrée impressionne par les fines notes orangées de curaçao. Et se boit dans une coupe de champagne.
Ambré

Ambré

Babeleir

Rien de tel qu’une journée sombre et pluvieuse balayée par un vent glacial pour tenter l’expérience ultime dans un véritable pub anglais. La moquette y sera bien plus épaisse que la mousse qui coiffera votre pinte et l’endroit aussi cosy que le salon de votre vieille tante Jeanne. Cet effet, on peut aussi le retrouver dans une canette estampillée « Babeleir », brasserie namuroise comme son nom ne l’indique pas.  « Ambré », c’est un « barley wine », un vin d’orge apprécié par les British. Un goût puissant (10 %) mais soyeux, des saveurs maltées toutes en rondeurs, des notes de fruits séchés qui rappellent les dates ou les figues… Le tout en dégustant un bout de fromage stichelton, ou encore mieux, de Shropshire. Paradise
Èvôye

Èvôye

brasserie du bois L'Évêque

Avec « Èvôye ! » IPA c'est une double découverte pour nous. D'abord, une nouvelle arrivée dans la famille des brasseurs wallons : la brasserie du bois L'Évêque, située en province de Liège (pas de site web mais une page Facebook et Instagram). Ensuite une bière. Et l'équipe assure pas mal puisqu'avec l'« Èvôye ! » IPA la brasserie tient déjà sa bière phare. De type « New En- gland IPA » (NEIPA), c'est une bière à la robe dorée légèrement trouble, avec une amertume légère. Dès l'ouverture de la canette, ce sont des notes tropicales qui viennent titiller vos narines. Sans surprise, on retrouve du houblon Citra. Celui-ci est accompagné par de l'Amarillo, du Nelson Sauvin et du El Dorado Et comme toute IPA qui se respecte, on est à un taux d'alcool contenu : 6,5 %.
Dark Master

Dark Master

De Meester

Bière des jours sombres par excellence, la Dark Master, créée par l'équipe de De Meester à Lendelede, se boit presque à la petite cuillère. Son impressionnante densité lui offre une large palette d'évocations : poire, chocolat, café, noisette. Un imperial stout peu houblonné et donc très doux, presque velouté, au nez et en première bouche. L'amertume sur la longueur vient davantage de la torréfaction du malt Voici une alternative idéale aux bières de Noël, si vous n'aimez pas la cannelle, l'anis et le clou de girofle. À déguster paisiblement, en profitant de la persistance de la mousse ocre et en laissant la température ambiante révéler les saveurs, sans se laisser piéger par les 12 % d'alcool.
Ambré

Ambré

Babeleir

La brasserie Babeleir est assez récente à Namur. Son initiateur est désormais zythologue. En plus de ses propres bières, il brasse également pour la pizzeria et microbrasserie Barbetta's. Ici, il propose un 'barley wine': une bière assez forte, riche, aux notes de caramel, de biscuit, de fruit sec, très maltée, avec une présence de seigle. Cette bière riche s 'accordera très bien avec un fromage un peu puissant comme un bleu.
Hiveresse

Hiveresse

Brasserie de la Lesse

La brasserie de la Lesse est basée à Éprave. Elle se distingue par sa coopérative et le soin apporté à l'écologie, le brassage basse énergie, les ingrédients locaux. L 'Hiveresse est la version 'hiver' de sa brune, avec un petit apport d'épices. C'est une bière charpentée, bien hivernale, type "brune de Noël" mais bien équilibrée : ni trop sucrée, ni trop épicée. Elle accompagnera très bien les plats classiques de saison : viande grillée, fondue bourguignonne...
Ardenne Wood Ma Demoiselle

Ardenne Wood Ma Demoiselle

Brasserie Minne

La nouvelle version de cette bière barriquée de la brasserie Minne, luxembourgeoise de Cœur, a reposé 36 mois dans des tonneaux de vin. C'est une blanche, à base de froment donc. Le résultat est crémeux et bien boisé : on goûte réellement le passage du temps dans les fûts, qui apporte aussi une note vanillée. Une bière fraîche, boire en apéro, avec un poisson ou un foie gras, qu 'elle contrebalancera de sa légère acidité.
Meilleurs Vœux

Meilleurs Vœux

Rulles

Avec la Meilleurs VŒUX de Rulles, on a ici un grand classique de la bière de Noël belge, mais sans épice et pas si forte. Tout en étant bien de saison, on n'est pas du tout ici dans quelque chose de lourd et écœurant : elle est assez complexe puisqu'on y retrouve du moelleux tout autant qu'une relative sécheresse. Très maltée, elle n'est ni blonde ni brune, mais plutôt rousse.
Excellence du Val-Dieu Bourbon

Excellence du Val-Dieu Bourbon

Brasserie Val-Dieu

Cette bouteille revisite la Val-Dieu Grand Cru, bière classique belge déjà bien maltée et assez ronde. Elle a reposé dans des barriques de bourbon de la distillerie américaine Old Heaven Hill Spring, dans le Kentucky, Ce qui apporte encore davantage de rondeur, des notes de caramel, de vanille et de chêne. On la dégustera donc en pousse-café : c 'est vraiment un bon petit dessert. Mais peut-être pas la bière toute seule : elle titre tout de même à près de 14
Guilty Association

Guilty Association

Norm

La jeune brasserie liégeoise Norm collabore ici avec des confrères de Folkingebrew, brasserie hollandaise basée à Groningen. Comme pour ses autres créations, il s 'agit d 'une bière à façon : la recette est élaborée par Norm, mais brassée chez d'autres. La Guilty Association, une réussite, est une DDH DIPA : double IPA qui embarque un double dry hopping. On a ajouté à froid une dose massive de houblon. Conséquence : une bière très contemporaine, très houblonnée, très aromatique, aux notes d'agrumes, de pêche, de fruitsjaunes. Eux-mêmes parlent aussi de melon. Cette canette passera donc très bien en apéro.
Santa Claudy

Santa Claudy

Brasserie du Borinage

Pour sa nouvelle bière d'hiver, l'équipe de Boussu opte pour une squadruple'. C'est un terme qui a été créé pour désigner des bières de style 'monastique', encore plus fortes que les triples. Elles sont quasiment toujours plutôt foncées. On titre ici à 90. La Santa Claudy embarque de la vanille, qui est très présente, davantage que son côté tourbé. L'alliance des deux est assez réussie, pour obtenir un vrai dessert, qui rappelle la crème brûlée, Ou carrément la pâte frite des croustillons, puisque le Borinage aime jouer sur l'image des barakis jusque dans les noms sur ses étiquettes
Petit Ballot

Petit Ballot

Brasserie des Beaux Jours

La Petit Ballot est une bière au foin, ce qui en fait une originalité. En bouche, elle a une rondeur qui rappelle un peu les triples belges, grâce aux esters de la levure. Le foin utilisé par le brasseur de Frasnes-lez-Gosselies apporte un côté assez particulier, avec un nez terreux, des parfums de sous-bois. Ici, les termes 'rustique' ou 'campagnard' ne sont pas galvaudés
Ill Gravity

Ill Gravity

Jandrain-Jandrenouille

Cette blonde forte 'à la belge' propose une attaque ronde, via ses céréales qui atténuent en bouche la sécheresse du houblon. L 'usage du houblon est une des marques de fabrique de Jandrain-Jandrenouille : la brasserie 'de ferme' basée à Orp-Jauche est une des premières en Belgique à avoir expérimenté les variétés américaines, Je dirais qu'il s 'agit d'une bière 'passe-partout' dans le bon sens du terme : on peut la boire à l'apéro ou au repas, et elle marchera très bien sur un marché de Noël avec une bonne frite,
Oude Airelle Sauvage à l'ancienne

Oude Airelle Sauvage à l'ancienne

Gueuzerie Tilquin

Comme toujours avec Pierre Tilquin, une très bonne bière. L'acidité est correcte, pas extrême. L 'airelle apporte une belle couleur et un nez intense de fruits rouges. Et puis, cette baie est un fruit bien de saison : la légèreté de son alliage avec le lambic fonctionnera très bien à l'apéro. De même, en accompagnement d'une viande rouge ou de la dinde de Noël, c'est tout aussi parfait : pas besoin de la sauce aux airelles !
From the Earth

From the Earth

Norm

La « From the Earth » de Norm Brewing, cette double IPA qui vous ramène les pieds sur terre tout en vous envoyant en orbite. Avec ses 8 % d’alcool, elle ne fait pas dans la dentelle, mais c’est justement ce qu’on aime chez ces jeunes brasseurs liégeois qui n’ont pas froid aux yeux. Leur credo ? Des bières modernes, houblonnées et saisonnières qui sortent des sentiers battus. La « From the Earth » en est le parfait exemple. Brassée avec des houblons Taiheke, Idaho 7 et Cashmere, elle offre un houblon bien présent, où le citron vert, le pamplemousse et des notes de fruits sucrés se mêlent harmonieusement. Une bière qui allie caractère et finesse, et qui mérite une place de choix dans votre frigo.
Pixel Hoppy Lager

Pixel Hoppy Lager

Noob Beer Co

On prend la direction de Thimister, en province de Liège, ce samedi, pour découvrir la jeune microbrasserie Noob Beer Co. Un nom venu de l’argot américain et évoquant les néophytes. « Pour nous, être un Noob, c’est un état d’esprit : être conscient que nous avons beaucoup à découvrir, et garder l’esprit ouvert à la créativité », écrivent les brasseurs sur le site. La brasserie propose actuellement neuf bières. Avec la Pixel Hoppy Lager, les brasseurs démontrent que les novices ont déjà un beau bagage. Voilà une NEIPA (IBU : 21 et EBC : 6) rafraîchissante aux saveurs tropicales, pas trop alcoolisée (5,8 %), basée sur des houblons « Cascade » et « Mosaic ». Disponible en canette.
Fuggy

Fuggy

Fugu

La microbrasserie Fugu n’a pas encore de port d’attache à Bruxelles. Mais le carnet d’adresses européen de Nico, son cofondateur, gonfle aussi vite que le poisson dont il a fait son emblème. Dernière escale en date : les cuves des copains français de Piggy, les brasseurs au suidé amarrés pas loin de Nancy. Où Fugu n’a pas débarqué les mains vides : ce sont des kilos de chocolat noir qui ont été déversés dans le brassin pour apporter la touche belge à ce copieux dessert. En revient cette Fuggy’s tout juste disponible, imperial stout gourmand à 12 %. La canette renferme aussi des flocons d’avoine et, c’est de saison, des châtaignes, histoire de soigner son onctuosité veloutée. Le voyage ne date pas d’hier : la bière a en effet plongé dans des barriques de bourbon et whisky avant de refaire surface. D’où ce nez boisé, comme remonté des fonds marins. Rond comme le fugu, gras comme le cochon.
Saison sauvage

Saison sauvage

La Jungle

Dans l’aube impatiente, les enfants sages retrouveront bientôt dans leurs pantoufles mandarines, clémentines et oranges. Mais saint Nicolas gâte aussi les adultes avec cette Saison Sauvage aux oranges sanguines mitonnées par la microbrasserie anderlechtoise La Jungle. Celle-ci maîtrise parfaitement la fermentation mixte, osant laisser les levures sauvages apporter la touche magique à ses brassins « classiques ». Ici, l’âpreté céréalière du seigle s’enrichit de l’amertume du jus d’oranges sanguines bio. Outre sa trouble couleur orangée, sa fraîcheur, sa légèreté, son acidité sèche font de cette bière à 5,5 % une très bonne bouteille à partager à l’apéro. Mais avec l’hiver, son parfum agrumeux se marie très bien aussi à un dessert au chocolat. On l’a décapsulée avec… un lacquemant. Tout autant de saison que les oranges. Vous passez par Liège ? N’hésitez pas. Ou demandez l’aide de saint Nicolas.
La Turbulence

La Turbulence

Brasserie des Beaux Jours

La Turbulence C’est avec la Turbulence qu’a débutée l’aventure de la Brasserie des Beaux Jours, installée dans la coopérative Agricœur à Frasnes-lez-Gosselies. Si on en reparle aujourd’hui, c’est qu’on la vend désormais en canette, ce qui convient nettement mieux à une NEIPA. D’autant plus que celle-ci se classe parmi les bières les plus houblonnées du pays avec 15 gr par litre (pour 3 gr dans la Delta.) Sa particularité ? Être ultra-aromatisée. Certains y décèlent un goût de pêche, d’autres de mangue alors qu’aucun fruit n’est ajouté. Pour obtenir ce goût fruité, le houblon est ajouté une première fois après l’ébullition et une seconde fois durant la fermentation.  Dernière chose à savoir avant de la déguster : si vous décidez de la boire dans un verre, son aspect un peu trouble est totalement volontaire, pour maximiser encore davantage le goût du houblon,
Nowness

Nowness

Norm

es trois fondateurs liégeois de Norm Brewing ont pour ambition de mettre au premier plan des bières construites autour du houblon ou de la levure, de faire bouger les lignes, de bousculer les normes. Une attention portée aux tendances actuelles que l’on retrouve jusque dans le nom (Nowness) d’une des références-signatures de l’entreprise. Cette WIPA, avec le W de « wheat » puisqu’elle est composée de 45 % de blé, assemble des houblons allemands (Hallertau Blanc, Ariana) et américains (Loral). La levure liquide Sanders pousse la fermentation à 6,2 %. Les arômes de bouquet printanier, d’agrume et de pêche dominent au nez, tandis que la bouche est longue et suggère le vin blanc. En partenariat pour la production avec le brasseur néerlandais Baxbier.
Märzen

Märzen

La Mule

En 2024, les artisans produisent toujours plus de basse fermentation. Les brasseries s’inspirent ici des habitudes d’Europe de l’Est, loin des IPA. Exemple évident : la bonne vieille pils (ou lager). La Mule, à Schaerbeek, est le maître belge de ces réinterprétations allemandes riches en grains. Cet automne, tentez sa Märzen. Le style, son nom l’indique, était à l’origine brassé en mars, tant que les températures le permettaient. Ses fûts, chargés en houblon pour la conservation, étaient donc fin prêts à l’Oktoberfest. La fête bavaroise en vidait les stocks, patientant dans le noir. Et c’est toujours le cas. Très maltée, bien houblonnée, légère (5,4 %), douce, cette version bruxelloise presque rouge dégage des notes de noix et de caramel. Ein Prosit, ein Prosit !
La bière au potiron

La bière au potiron

Vranckaertshoeve

L’automne, sa lumière tombante, son tapis de feuilles mortes… Tout cela a du charme, mais le tableau manque parfois un peu de lumière. Des couleurs vives et chaleureuses, on les trouvera dans la robe de cette « Bière au potiron », joliment de saison. On est tombé un peu par hasard sur cette rayonnante 3/4, brassée en association avec une grosse jardinerie du nord du pays (Vranckaertshoeve). Et la rencontre fut plaisante. Pas de goût de soupe ni la fadeur d’une épaisse cucurbitacée, rassurez-vous, mais des saveurs épicées, une pétillance maîtrisée, une belle consistance (6,6 %) et au final une bière qui réchauffe sans assommer. Bref, en période de Halloween, cette bière au potiron a plus les allures d’un bonbon que d’un mauvais sort.
Saison de Ferme

Saison de Ferme

BALF

La Saison de Ferme est la première bière de la brasserie Bière à la Ferme, située entre Enghien et Silly. Cette microbrasserie s’engage à produire des bières authentiques en utilisant des ressources locales, créant ainsi une véritable synergie avec son terroir. Avec un degré d’alcool de 5,5°, la Saison de Ferme se distingue par son caractère sec et houblonné, enrichi de notes d’épices et d’agrumes, typiques des bières de ferme du Hainaut. Les céréales utilisées, principalement de l’orge et du froment, confèrent à cette bière une typicité unique. La brasserie met ainsi en avant l’héritage et la richesse de son environnement, tout en invitant les amateurs à découvrir un produit artisanal et local.
La Dju{C} IPA

La Dju{C} IPA

Curtius

Prononcez « Juicy IPA » et ajoutez-y un léger accent liégeois, car avec cette bière, on part au cœur de la Cité ardente et plus spécifiquement dans les coteaux, à quelques pas des escaliers de Bueren. La Dju{C} IPA est brassée par la brasserie C (à laquelle on doit notamment la Curtius, la Smash…) et présente deux caractéristiques : un aspect trouble avec un parfum et un goût résolument tropical (l’impression d’une limonade n’est pas loin). Pour y parvenir, les brasseurs liégeois utilisent une série de houblons : Citra, Talus, Simcoe et HBC 303. L’amertume n’est pas très forte (ibu : 36) et le taux d’alcool est contenu à 6,5 %. Le design de la canette a été conçu par Gueule noire, un tatoo shop liégeois.
Stuut Flower Power

Stuut Flower Power

Caulier

Si Caulier est connu pour ses bières traditionnelles (Bon Secours, Paix Dieu), il donne parfois libre cours à sa créativité avec la série Stuut, composée de brassins éphémères, destinée aux palais plus curieux et déclinée en canettes « britanniques » de 44 cl. L’actuel brassin Flower Power (5,5 % d’alcool), commercialisé depuis quelques semaines, repose sur les arômes épicés, fleur d’oranger et bergamote en tête. L’équilibre entre le grain, la levure et le houblon est subtil : une légère amertume succède à une acidité tout aussi retenue. À apprécier sous le soleil de l’arrière-saison.
La Bergamote

La Bergamote

Brasserie du Château de Leignon

Brassée dans le domaine historique du château de Leignon, la blanche bergamote est une des 6 créations de cette brasserie de Leignon qui brasse entre traditions et innovations.  Contrairement à d’autres blanches dont la fraîcheur vient principalement de la coriandre ou de l’écorce d’orange, ici on utilise la bergamote, très recherchée pour la fabrication de thé, d’huile et de parfums. Le maître brasseur ajoute ici du jus et de la purée de bergamote au moment de la fermentation.  Cet agrume (fruit du bergamotier) arrive en direct de Sicile à Leignon pour donner à cette blanche un goût un peu plus amer, plus proche du citron et du pamplemousse. On adore la déguster dès que le soleil pointe le bout du nez en cette fin d’été. Santé !
You’re a Time Machine, Change the Future

You’re a Time Machine, Change the Future

Brussels Beer Project

En septembre 2023, pour ses 10 ans, le Brussels Beer Project offre un cadeau à Bruxelles et aux amateurs de bière : la brasserie de Dansaert lance sa gueuze, assemblage de ses propres lambics vieillis depuis 2020. Un événement dans le monde brassicole : la disruptive équipe du bord de canal n’est que la 2e brasserie de la capitale à perpétuer la plus pure tradition de la vallée de la Senne. Un an après, le BBP continue d’expérimenter levures spontanées et vieillissements en foudres. La « You’re a Time Machine, Change the Future » allie ainsi saison vieillie en tonneau (40 %) et saison fraîche (40 %) avec 10 % de lambic et 10 % de jus de rhubarbe, le tout brassé avec 400 kg de rhubarbe supplémentaires. Sous la capsule : un breuvage jaune orangé à 5,5 % qui fleure bon l’automne, acidulé mais pas trop, peu pétillant, diablement frais et très tendance à partager. Y a plus qu’à couper le gâteau aux pommes. J. R.
Bouboune

Bouboune

Brasserie des Beaux Jours

La « Bouboune » porte bien son nom en Wallonie, où elle est perçue comme un vrai bonbon pour adultes. Cette double NEIPA (New England IPA), brassée avec amour à Frasnes-lez-Gosselies, dans le cœur verdoyant du Hainaut, est un hommage à notre terroir. À 7.5 % d’alcool, elle monte à la tête avec subtilité, laissant en bouche une légère acidité avec un soupçon d’épices, le tout obtenu grâce à un mélange de houblons américains et une souche de levure britannique unique. Les céréales belges utilisées confirment l’attachement local de la brasserie, qui privilégie des ingrédients biologiques et régionaux. Cette bouboune se révèle généreuse et réveillera le grand enfant en vous. À savourer fraîche et sans attendre.
Ducassis

Ducassis

Brasserie des Légendes

Dans l’espoir d’un rayon de soleil, pourquoi ne pas devancer le retour d’une météo sympathique avec une bière fruitée, de celles qui font le plaisir des chaudes soirées d’été. L’occasion de redécouvrir cette Ducassis, l’un des excellents produits de la Brasserie des Légendes, du côté d’Ath. Le nom-valise de cette bière bio est, bien évidemment, une subtile référence à la Ducasse, fête folklorique de la région, et au cassis, l’ingrédient qui donne au breuvage sa belle couleur rubis et un goût très prononcé de fruits rouges. On n’est pas dans l’arôme subtil, le nez est fort. Mais, malgré tout, cette bière additionnée de jus de cassis se révèle rafraîchissante, car pas trop sucrée. Douce et peu alcoolisée (3o), elle se boit comme une limonade, en bien plus savoureux. De surcroît, elle est sans gluten
Le Mat

Le Mat

Brasserie de l'Ermitage

Ce ne sont pas ses qualités aromatiques qu'on retient de Le Mat, carte assez récente dans le tarot de la microbrasserie de L ' Ermitage. Par con- tre, cette IPA à 6 % plaira sans doute aucun aux dingues d'amertume tranchante, assez inédite chez les artisans anderlechtois. Bière trouble et sèche à la pâleur de blé, Le Mat combine trois houblons : les classiques arné- ricains Amarillo et Galaxy qui apportent les touches agrumeuses, et l'australien Vic Se- cret, connu pour ses nuances herbacées. N'allez donc pas y chercher la salade de fruits tropicaux mais plutôt le zeste de pam plemousse épicé d'une pincée mentholée et d'un nez de paille qui rappelle le prin- temps. Nuances qui se développent encore mieux après quelques minutes dans le verre. Pour ceux qui n'ont pas peur de se mettre en chemin vers les sommets de l'IBU, cette canette est donc un maître atout.
La Mémory

La Mémory

Minne

À l'occasion 80e anniversaire de la Bataille des Ardennes, une nouvelle bière vient d'être brassée et commercialisée par la brasserie Minne, la Mémory, un nom qui a tout son sens à Bastogne. La bière blonde se veut sociale, symbolique et incarne un esprit de camaraderie. Chaque gorgée rappellera à celui qui la boit les moments tragiques qui se sont tenus à Bastogne mais aussi le fait qu'il faut profiter de chaque instant de la vie. Elle permettra de se connecter "émotionnellement parlant" aux commémorations. Sa première couche maltée laisse ensuite place à un goût de fruits tropicaux. Une bière de caractère de 6,5% disponible au Syndicat d'Initiative de Bastogne, au Bastogne Shop ainsi qu'au Bastogne War Museum.
Forêt noire

Forêt noire

Zythologist

Depuis sa création en 2021, la brasserie carolo Zythologist n’a cessé de nous surprendre par la qualité et l’originalité de ses créations. Avec sa gamme de bières éphémères RARE, composée de Sour et de Stout, Zythologist nous fait découvrir son talent pour les bières au goût unique qui s’inspirent de saveurs étrangères. Chacune de ses créations offre une expérience gustative inédite, démontrant son savoir-faire et sa passion pour l’innovation brassicole. Avec la Forêt Noire, le dépaysement est garanti. Cette bière noire, à la fois acide et gourmande, est vieillie sur chêne et infusée de cerises, de kirsch, de vanille, avec des notes de cacao pour relever le tout. Le mélange harmonieux de ces ingrédients crée une expérience unique, rendant hommage à la célèbre pâtisserie dont elle s’inspire.
Bruxellensis

Bruxellensis

Brasserie de la Senne

L’amertume est la marque de fabrique de la Brasserie de la Senne, dont la large gamme de bières bio, artisanales et pas trop fortes, comprend des productions savamment houblonnées, des bières de fermentation mixte, barriquées en fût de chêne, mais également des bières retravaillées avec une levure locale. C’est le cas de cette Bruxellensis, « Brett Pale Ale » à la belle robe cuivrée, refermentée durant plusieurs mois avec une levure sauvage d’origine typiquement bruxelloise, dont on vous épargnera le nom latin. Amère donc, mais dans une juste mesure, jusqu’à la finale, assez sèche. Équilibrée, avec au nez puis en bouche des arômes fruités persistants  et, bien qu’elle titre à 6,5 % d’alcool, une retenue dans l’agressivité qui plaira à nombre d’amateurs du genre.
Grive

Grive

La Source

La grive devrait son nom à la croyance populaire selon laquelle l’oiseau migrait de Grèce. Aucun doute pour la bitter, elle vient d’Angleterre. Où, au pub, on l’apprécie couleur rouille, amère et bien maltée. Et puis, oui, un peu plate, parfois un peu tiède. Mais ne sous-estimez pas le style à cause des clichés. D’abord, car les brasseries artisanales britanniques lui rendent du pétillant en la dopant de houblons modernes. Ensuite, car leurs collègues du continent s’en emparent. Comme La Source à Laeken : sa bitter, plus pâle, embarque un houblon Comet produit à Popperinge. Son malt pils la rend éminemment « pintable », comme dirait son brasseur Mathieu Huygens. Ça tombe bien : les grives sont de retour avec le printemps. Et alors que le braconnage à la glu est fort heureusement punissable en Belgique, rien n’interdit de vous coller au bar pour descendre quelques bières.
La Slip

La Slip

Brasserie de la Houppe

Buvez cette blonde légère face à un miroir et vous comprendrez que vous êtes occupé à déguster une pils (slip à l’envers). Faible taux d’alcool (4,5 %), levure typique et rien que du malt pour les céréales, on respecte les codes de ce pilier de la culture brassicole. Mais chez les Namurois de la brasserie de la Houppe, on aime aussi faire les choses un peu différemment. C’est ainsi que le breuvage bénéficie d’un dry-hopping au « Pacifica », un houblon néo-zélandais qui apportera une touche d’agrume toute, toute légère. L’idéal serait de la trouver en canette. Ce sera visiblement bientôt chose faite. Voilà tout ce qui fait de la Slip, une pils qui glisse soyeusement et joyeusement dans le gosier.
La Mort Subite Juicy

La Mort Subite Juicy

Mort Subite

Elle sera la bière des festivals et des événements cet été. À destination des jeunes et particulièrement celles (ou ceux) qui aiment une bière fruitée et très sucrée. Son goût est étonnant. La brasserie belge Mort Subite a voulu mettre au point une bière pour révolutionner les traditionnelles bières « rouges » à base de cerises.  Dans son nouvel assortiment Juicy, Mort Subite propose avec Crime of Passion une nouvelle alternative tropicale à base de fruits de la passion. Des épices exotiques lui apportent une touche supplémentaire. Cette bière à savourer fraîche détonne car elle flirte avec les limites de la bière, en s’approchant des saveurs des cocktails. Une bière typée jeune qui risque de faire monter d’un cran l’ambiance dans les festivals car elle est à 7 % (pour 3,5 % pour une « simple » Kriek).
Cuvée Devillé

Cuvée Devillé

Brasserie Den Herberg

Considérée par certains comme une belle alternative à l’Orval – rien moins ! – la Cuvée Devillé (6,2o) est une référence dans le paysage des bières artisanales belges. Cette ambrée de fermentation mixte, non filtrée, se caractérise par son amertume très présente, sèche, et des notes acidulées et fruitées qui évoquent par d’autres versants le « style gueuze ». Avec de telles filiations, peu de déception à attendre, donc, de cette bière qui fête ses dix ans, et porte le nom du créateur même de la Brasserie Den Herberg, Bart Devillé. Et si vous passez par Buizingen durant le week-end des 4 et 5 mai prochains, n’hésitez pas à pousser la porte de l’ancien café lié à la microbrasserie et tenu par les enfants de Bart. Accueil chaleureux, visite et ambiance au programme, avec bien sûr la dégustation des autres créations « maison ».
Brase

Brase

Bertinchamps

Le projet est original : créer une bière. .. de rue. C'est en effet une initiative de la bien nommée rue des Brasseurs à Namur, une rue qui comptait un grand nombre de brasseurs au XVIIIe siècle. Sur la place Maurice Servais, au centre de cette rue, se trouvaient de nombreux tilleuls, qui ont disparu avec le piétonnier. D'où l'idée d'ajouter au malt d'orge, au froment et houblon un extrait naturel de tilleul. Ce qui est assez rare et qui lui donne une légère amertume. Une bière typée blonde-blanche qui a la particularité de n'être vendue (4€) que dans l'horeca de la rue des Brasseurs de Namur. Ses concepteurs ont même poussé le vice à afficher un degré d'alcool de 5,000 %, soit le code postal de Namur ! Aussi légère que sa bouteille 100% alu. Une bière brassée avec beaucoup de passion par Bertinchamps pour renforcer les liens des commerçants et des habitués de cette rue festive de Namur.
WAW

WAW

Brasserie des Fagnes

La Brasserie des Fagnes chamboule nos habitudes avec la WAW, pour What A Wonderfull beer. WAW se décline en deux bières : la Jungle (5,4 %) et la Mystery (10,5 %). La première offre des notes de citron vert et la seconde lie pomme verte et calvados, sur une base de bière de haute fermentation. Les WAW bousculent surtout par leur packaging : des étiquettes différentes (10 actuellement), obtenues de façon aléatoire au fil des achats, avec des images « aluminisées » et créées par une intelligente artificielle. Différentes séries vont se suivre selon les événements, les saisons et les envies. À verser dans son gros verre à limonade coloré où le logo apparaît au fil de l’écoulement pour susciter un « Waw ! » d’étonnement.
Raison

Raison

Illegaal

a branchitude alternative bruxelloise le sait : le QG de la brasserie Illegaal à Forest est l’un des lieux les plus cool de la capitale. C’est que la soif en concert punk et DJ set techno s’y étanche avec les bières maison, sèches comme des riffs de guitare, rondes comme un beat électronique ou amères comme un activiste climatique. Sans céder aux sirènes qui poussent à déverser toujours plus de houblon dans les cuves, l’équipe d’artistes brasseurs y construit une gamme équilibrée, où IPA côtoient classiques pils et triples. Ou cette Raison de style saison, à la jolie étiquette à main levée de l’illustratrice Sara Laè. La sécheresse des céréales, leur douce aigreur de raisin blanc, s’y atténuent d’une légère sucrosité de miel, et sa levure bien belge y apporte la rondeur de la banane et du biscuit relevée de touches épicées de girofle et muscade. Il ne faut pas Raison garder, sauf une ou deux au frigo en cas d’urgence.
La Redoutable IPA

La Redoutable IPA

La Redoutable

Enfourchez votre vélo, on s’attaque à la fameuse côte de la Redoute, bien connue grâce à Liège-Bastogne-Liège. On laisse de côté « La Redoutable » (triple blonde tirant à 9 %) pour savourer sa petite sœur La Redoutable IPA. Élaborée à Louveigné (Sprimont) et brassée à Binche, cette blonde, 5,9 %, à haute fermentation offre une belle mousse et l’agréable fraîcheur d’une IPA (IBU 32). Le goût d’agrume est bien équilibré et est légèrement rejoint par des notes de pin. Cette IPA est brassée en utilisant un seul malt et 3 houblons d’origine belge différents : Golding, Hallertau, et Magnum (amérisant). Ensuite, le Dry-hopping se fait avec 3 houblons américains : Citra, Sincoe et Cascade. Un conseil : tentez la version 75 cl pour le côté « partage ».
Enfant Terriple

Enfant Terriple

De Leite

Basée à Oostkamp, près de Bruges, la brasserie De Leite s’est fait une belle renommée avec ses « sour », bières aigres, vieillies dans des fûts ramenés du Médoc. Avec l’Enfant Terriple, le brasseur tente un jeu de mot approximatif mais réussit une bière rafraîchissante, dans le goût mais aussi dans l’esprit. On est évidemment sur les bases d’une triple avec du corps (8,2 %), une belle présence maltée et un petit goût de levure. Mais on retrouve aussi cette pointe d’acidité, carte de visite de la maison. Une Enfant Terriple qui par ses facéties donne le sourire à toute la famille.
Las vacaciones de los CHILES PISTOLEROS suaves

Las vacaciones de los CHILES PISTOLEROS suaves

Pulp

La brasserie PULP est une nanobrasserie fondée en 2021 et nichée à Bressoux, à proximité du centre historique de Liège. Fruit de l’union de 3 brasseurs passionés, elle s’inscrit avant tout dans une démarche de développement durable, faisant la part belle aux produits locaux mais aussi à l’exploration. Cette porter légère (5.8 %) a été réalisée avec des piments frais cultivés dans la région liégeoise et du grué de cacao sélectionné par un chocolatier de la ville. Imaginez donc une porter anglaise, sombre et profonde, mais relevée par une pointe de piment et de chocolat. Audacieux et réconfortant.
Trottinette

Trottinette

Drinkdrink

La « Tournée minérale » n’empêche pas de savourer une bonne bière, pour peu qu’elle soit sans alcool. Le choix est là. Les déclinaisons se multiplient sur ce marché en vogue du « bibitivement correct », créneau que les multinationales brassicoles ont bien évidemment investi. Mais c’est du côté des artisans qu’il faut chercher le meilleur (ou l’acceptable pour certains), et notamment cette Trottinette au succès mérité. Une IPA, bio de surcroît, qui ne titre que 0,4 % et se révèle légère en goût, rafraîchissante, laissant en bouche une pointe citronnée.  Cumulant une belle variété de houblons, elle se place en tête du peloton des compères de la brasserie Drink Drink, sise à Anderlecht, qui, on l’aura compris au nom de leurs bières (Bicyclette, Tandem, BMX…), sont aussi des passionnés de vélo.
Gembloux Fresh Hops

Gembloux Fresh Hops

Gembloux Beer

Brassée sur le campus de Gembloux grâce à l’ambitieux projet Gembloux. beer qui produit une large variété de bières pour tous les goûts (Abbaye de Gembloux, Splash, Brouette Pils,….) voici la Fresh Hops, une blonde de 5,5o   avec du houblon frais, mis en cuve 48 heures après la récolte ! Ce qui est très particulier car on utilise généralement du houblon séché.  La récolte a été réalisée en septembre dernier à Temploux et Mazy (houblonnières Templ’Houblon et HopHopHop) ainsi qu’à Jamioulx. Résultat : une bière fraîche et truffée d’arômes avec trois variétés de houblon (Cacade, Aurora et Chinook). Elle est très florale au nez, herbacée en bouche avec une amertume discrète.
Maître Quad

Maître Quad

De Meester

Le véhicule évoqué par son nom n’est pas le plus écologique. Pourtant, la Maître Quad et ses brasseurs (l’entreprise familiale De Meester, installée à Landseele près de Courtrai) font valoir une approche durable : utilisation de l’énergie renouvelable, centralisation de la production, emploi d’ingrédients régionaux. Il est vrai que ce coin de Flandre occidentale est réputé pour son houblon. En termes de dégustation, cette « quadruple belge » offre une belle adhérence : 9,5 % d’alcool, mousse crémeuse, robe chocolat, texture liquoreuse, notes de café, de noix, de réglisse et de banane. Une bière tout-terrain, mais peut-être pas tout public. 
Frambo

Frambo

Drinkthatbeer

Les jours s’allongent, le soleil commence à réchauffer l’atmosphère, et l’envie de célébrer l’arrivée du printemps commence à se faire sentir. La Frambo vous accompagnera à merveille pour profiter de ce moment et vous faire oublier l’hiver. Fruitée et rafraîchissante, c’est un bel exemple de sour légère (5.5 %) et pétillante, avec une généreuse dose de framboises et une touche subtile de romarin. Au nez, c’est une explosion de fruits rouges ; en bouche, c’est un équilibre parfait entre l’acidité et la douceur. Une bière qui se boit facilement, mais qui ne manque pas de caractère. La Frambo est née de l’imagination de la brasserie bruxelloise Drinkthatbeer, un projet coopératif lancé en 2019 sur les bords de la place Flagey.
Venere

Venere

La Source

La Source, à Laeken, décore ses bières des gravures animalières de sa cofondatrice Nina Carleer, assortissant bête et liquide. Le scorpion darde sa queue sur la Venere ? C’est que cette gose au citron vert embarque du piment Aji Amarillo. Pas de panique : l’épice péruvienne ne vous fera pas cracher des flammes. Elle apporte juste un léger picotement sur la langue en fin de bouche. L’alliance est parfaite avec la légère acidité de la gose, allemande peu alcoolisée (4,6 %) mêlant fermentation haute et spontanée et rehaussée d’une pointe de sel. Une tequila en canette qui glissera super bien avec un spaghetti bolo
Oncle Bidouille

Oncle Bidouille

Héritage

La province de Luxembourg n’a pas que ses paysages enneigés, son maitrank ou son jambon d’Ardenne à offrir à l’humanité. Dans le renouveau brassicole de la Wallonie, les Sudistes ont été des précurseurs énergiques et persuasifs. Et le mouvement continue avec Héritage, une jeune microbrasserie hyperactive implantée à Léglise. Leur gamme prend l’allure d’une famille dans laquelle on aura un faible pour Oncle Bidouille, une triple belge costaude (7,9 %) mais joliment équilibrée. Elle n’est pas faite pour les amateurs d’amertume, mais son côté rond charmera le plus grand nombre. Sympa, ce tonton ardennais.
Vermont Connection

Vermont Connection

Norm

Norm Brewing est une brasserie liégeoise qui propose « des styles de bières qui ne représentent pas la majeure partie des bières produites en Belgique. Loin des classiques que l’on connaît dans notre pays ». Brassée à l’occasion du troisième anniversaire de la brasserie, la Vermont Connection rejoint la grande famille des IPA où amertume et fraîcheur fruitée se côtoient avec succès. Présentée sous forme d’une canette de 44 cl (idéal pour la partager), la Vermont connection (6,5 %) est issue de trois sortes de houblons : Chinook (Vermont), Crystal (Vermont) et Cryo Citra qui lui apportent des arômes d’agrumes (bien présentes) et de pin
The Sup Porter

The Sup Porter

Whiplash

La brasserie irlandaise Whiplash propose ce porter classique, mais très aromatique. Une bière noire, très opaque, mais légère en alcool (5 %). On est sur un goût franc de café et de chocolat noir fruité, avec des notes de pain grillé, peu d’amertume et un soupçon d’acidité. C’est à la fois corsé et gourmand. Il fera merveille avec un dessert au chocolat. Mais nous, on le préfère avec du fromage genre vieux gouda artisanal ou, encore mieux, un cheddar fermier (du bon, pas l’affreux truc orange du supermarché,d’accord ?).
Montagnarde

Montagnarde

Abbaye des Rocs

Cette ambrée pur malt se déguste comme un cognac ou un bon vin. Dense et musclée, riche en goût comme en alcool (9°), elle mêle des arômes fruités, légèrement caramélisés, à une amertume profonde, d’une belle longueur en bouche. La Montagnarde 1979 est déjà un classique, à l’origine de la gamme de l’Abbaye des Rocs, brasserie née fin des années 70 au sud de Mons. Loin des sommets qu’il laisse supposer, son nom se rapporte aux habitants de la jolie localité, Montignies-sur-Roc, où elle est commercialisée dans l’ancien moulin. Pour ce qui est de la complexité, par contre, elle vous promet une savoureuse ascension.
Aracao

Aracao

Brasserie d'Arlon

ARAcao. Si vous aimez le chocolat et la bière, vous allez adorer l’ARAcao, la dernière création de la Brasserie d’Arlon Coopérative. Cette brasserie, née en 2015 avec la blonde ARAmiss, a pris un tournant solidaire et éthique en 2020 en devenant une société coopérative. Ses bières sont brassées avec des matières premières locales et bio, et parfois même avec des ingrédients originaux comme le grué de cacao du Nicaragua sélectionné par Jean le Chocolatier, artisan de Habay. L’ARAcao est un stout, une bière brune aux arômes torréfiés, qui se marie parfaitement avec le cacao pour donner une sensation gourmande et puissante. Avec ses 7,5 % d’alcool, c’est une bière à déguster avec modération, mais sans complexe.
Mwana Bissa

Mwana Bissa

1 bière 2 tartines

Houppelande rouge rosée couronnée d’un col blanc : son costume est de saison. Mais plutôt qu’en Laponie, c’est au Congo que vous transporte la Mwana Bissa. Cette « hoppy ale » est de la gamme colorée de la brasserie 1B2T (« 1 Bière 2 Tartines »), qui brasse dans les cuves coopératives de la CoHop, aux anciens arsenaux d’Etterbeek. Son nom le dit : la canette est un vase débordant de fleurs d’hibiscus (le « bissap », c’est l’infusion de ses fleurs). D’où cette légère touche acidulée et de feuilles de thé, qui s’allient aux parfums « agrumeux » et résineux des houblons Chinook et Simcoe. Fraîche, facile à boire, légèrement maltée, cette « fille de l’hibiscus » offre aussi son panier de fruits frais (pêche, orange sanguine), nuançant son amertume. Mais on la préfère en apéro qu’en dessert.
La recevresse

La recevresse

Brasserie des trevires

Aujourd’hui arlonaise, mais bientôt gaumaise, la brasserie des Trévires gagne en renommée avec des bières originales mais maîtrisées. C’est le cas de cette Recevresse blonde, traditionnelle dans son élaboration, mais qui se prend un petit shot de cognac (1 %) au moment de l’embouteillage. C’est la touche du brasseur des Trévires (brasserie implantée à Arlon, mais qui déménagera en Gaume) qui célèbre ainsi ses origines belgo-charentaises. La Recevresse, c’est aussi une invitation à aller découvrir l’incroyable basilique d’Avioth, à un jet de pierre de la Gaume. À l’avant de cet impressionnant édifice religieux bâti en pleine campagne, on trouve cet étonnant monument probablement daté du XVe siècle qui joua tour à tour le rôle de tribunal mais aussi de lieu de dépôt des offrandes des pèlerins à la Vierge noire abritée dans ces lieux. Mystérieuse, captivante, séduisante : on utilisera aussi ces termes pour parler de cette bière baptisée Recevresse. S.Hq.
La pinte à Jean-MI

La pinte à Jean-MI

Brasserie du Borinage

Direction la Brasserie du Borinage avec cette IPL (India Pale Lager) née d’une collaboration entre les brasseurs et le chef montois Jean-Philippe Watteyne, finaliste de la saison 4 de Top Chef. Le look de la canette porte la patte de la Brasserie du Borinage tout comme le petit storytelling (l’histoire en forme de clin d’œil) qui accompagne chaque création. Cette bière (4,5 %) de basse fermentation houblonnée à froid propose un côté fruité avec un goût de mangue, grâce au houblon mosaïque.
Smash belge

Smash belge

Bertinchamps

Une smash, soit l’acronyme de « single malt and single hop », est une bière qui est fabriquée avec un seul malt et un seul houblon. La brasserie liégeoise Curtius brasse une smash depuis quelques années, mais ce n’est pas un style très courant en Belgique. La gembloutoise Bertinchamps a voulu aller plus loin en proposant une smash belge. Dans son cahier des charges, elle a voulu que ce houblon et que ce malt uniques soient belges. Elle a utilisé un malt d’orge cultivé et malté à Gembloux. Quant au houblon, c’est une variété belge (forcément), le « 7784 » cultivé à Warneton. Elle est brassée avec de l’eau de source et une levure belge. Ça donne une bière à la jolie robe dorée et limpide, douce, à l’amertume légère et facile à boire pour 5,6 %.
Dulle Teve

Dulle Teve

Dolle Brouwers

C’est dans un quartier de Diksmuide brassé d’histoire, à Essen, qu’est née cette bière au nom de juron flamand, Dulle Teve, qu’on peut traduire par « folle emmerdeuse ». Le nom même du producteur, de Dolle Brouwers (brasseurs fous) pourrait laisser penser qu’on est là dans des expériences brassicoles débridées. Même pas. Le passionné qui a relancé cette antique brasserie (1835), fermée il y a 40 ans, s’échine à produire des bières dans la plus pure tradition belge, comme cette triple non filtrée, cuivrée, assurément l’une des plus savoureuses. Une personnalité forte, mais équilibrée, avec d’entrée une pointe acidulée et fruitée, mais sans excès. L’alcool (on est quand même à 10o) est discret, tandis que la saveur est forte, dense, généreuse. Une valeur sûre.
Polar Side

Polar Side

Norm

Dans l’univers brassicole de Liège, la brasserie Norm nous invite à explorer Polar Side, une double IPA (DIPA) à 8 % qui évoque avec élégance le froid polaire de l’hiver. Cette bière se distingue par une dualité intrigante : d’un côté, elle nous gratifie de douces nuances rappelant les horizons tropicaux avec des notes fruitées, de l’autre, elle nous surprend avec une subtile amertume et des arômes de pins, créant un contraste rappelant les étendues glacées du Grand Nord. Polar Side, véritable invitation à un voyage hivernal, transporte le dégustateur vers un monde polaire où le chaud et le froid s’entremêlent dans un équilibre fragile et unique.
Mosaic Monster

Mosaic Monster

Pulp

La brasserie artisanale Pulp a été fondée en 2021 à Bressoux, sur les hauteurs de Liège. Ses trois associés proposent déjà une demi-douzaine de références, produites en alternance. Parmi celles-ci, la Mosaic Monster célèbre le houblon éponyme, utilisé à la fois pour ses arômes de fruits tropicaux et sa lente amertume. Bouteille de 50 cl, nom et étiquette inspirés des magazines américains de l’entre-deux-guerres : le packaging rétro tranche avec le gout résolument actuel de cette blonde titrant à 6,1 % et donc pas si monstrueuse.
La madeleine

La madeleine

Minne

« La Madeleine, viens nous servir à boire ». Avec une petite variation de l’air connu, on pourrait entonner la célèbre chanson bibitive. Mais ce serait manquer de respect à Madeleine Horgnies à qui est dédiée cette nouvelle bière ambrée. Personnalité marquante, cette Gembloutoise a dirigé l’hôtel et la taverne des Trois Clés, incontournables de la vie locale. Son caractère bien trempé, on le retrouve aussi dans cette bière brassée chez Minne. Le goût très « céréales » et sa faible amertume lui donnent un côté rétro et rassurant. Un bel hommage pour une mamy pas comme les autres.
DBL WST IPA

DBL WST IPA

Brussels Beer Project

Elle était un peu passée de mode, la West Coast IPA. Depuis 4 ou 5 ans, les connaisseurs lui préféraient sa petite sœur de la côte est américaine, la NEIPA, soupe de céréales trouble, ronde et ultra-fruitée. Est-ce la nostalgie des premières IPA arrivées chez nous toute amertume en avant au tournant des années 2010, qui replace la recette californienne sur les menus ? En tout cas, toutes les brasseries artisanales s’y (re)mettent. Comme le Brussels Beer Project avec cette DBL WST IPA à 7,5 %, gonflée aux houblons américains. On y retrouve les saveurs résineuses, tropicales et agrumeuses, et cette sécheresse finale qui nous avait manqué.   
Ypra

Ypra

Omer Vander Ghinste

Difficile de passer à côté du battage publicitaire qui accompagne le lancement de cette bière blonde. Mais il faut plutôt parler de « relance » puisque l’Ypra remonte à 1836 où elle était brassée par la brasserie Vermeulen avant de tomber dans les limbes pendant des années. En 2021, le rachat par la brasserie Omer Vander Ghinste (Omer, Triple Lefort) lui donne une nouvelle vie. Durant 2 ans, sa formule sera revue et le résultat est une bière (6 %) de haute fermentation, blonde, fortement houblonnée (5 variétés de houblon), rafraîchissante et avec une pointe d’amertume qui prolonge l’été.
Peekaboo

Peekaboo

Hoppy Road

La brasserie française Hoppy Road, près de Nancy, annonce tout un dessert avec cette pastry gose poire, vanille et tonka. Et la promesse est tenue. Ca goûte délicieusement bien la poire (il y a 18 % de fruit dedans), subtilement la vanille (pas de trace de tonka, mais c’est très bien comme ça). Avec une acidité bien équilibrée amenée par le lactose. Une jolie robe jaune pâle trouble, elle est rafraîchissante, avec 5 % d’alcool. Nous, on n’a pas attendu le dessert et on l’a appréciée à l’heure de l’apéro.
La Splash

La Splash

Brasserie de Gembloux

Puisque l’été a la bonne idée de s’incruster dans notre automne, la Splash devrait encore connaître de belles heures. Sortie des cuves de la brasserie universitaire de Gembloux, où l’on applique les théories avec beaucoup de plaisir, cette session IPA a une double qualité. Elle est extrêmement rafraîchissante grâce à ses saveurs houblonnées très marquées, tout en étant aussi légère qu’une feuille de syllabus (2,9 %). Splash, c’est aussi le son entendu en fin d’année académique quand les étudiants gembloutois sautent dans la fontaine de la cour d’honneur. Un grand moment de fraîcheur. 
Houblonde White IPA

Houblonde White IPA

Brunehaut

e bio ne vous épate plus ? La Houblonde se vante, elle, d’être la première bière « dynamisée » au monde. C’est-à-dire ? Le procédé consiste à faire circuler l’eau de la nappe phréatique dans un vortex, patiemment mis au point par Christophe Carette, créateur en 2017 de cette curiosité brassicole. L’eau étant l’ingrédient majeur des bières (elle provient le plus souvent du robinet), l’idée est de lui restituer ses vertus énergétiques naturelles. Brassée avec des céréales bios chez Brunehaut, elle se décline en blonde, en triple et cette agréable IPA, légère (4,8o), dont on appréciera la douce amertume et une fraîcheur, disons-le, dynamique !  
Againt the Grain

Againt the Grain

La Source

La “Against the grain” est une bière qui reflète l’esprit de la brasserie de la Source. Une brasserie qui n’a pas peur d’innover, de bousculer les codes et qui revendique son côté rebelle, punk et rock’n’roll. À tel point que des concerts y sont organisés réguliérement, et c’est dans ce contexte festif que la “Against the grain” a été créée, à l’occasion du concert du groupe de noise new-yorkais « Unsane ». À l’image du groupe, cette IPA (7 %) au caractère fort ne fait pas de compromis et est idéale pour les soirées entre amis, où l’on peut échanger, rire et partager des opinions tranchées.
Joy Matters

Joy Matters

By the light of the full moon

Est-ce par curiosité scientifique ou pour honorer des traditions ancestrales ? Dans plusieurs pays, on produit des bières lors des nuits de pleine lune. Le magnétisme de l’astre accélèrerait le processus de fermentation des aliments. En guise de clin d’œil, de jeunes brasseurs flamands ont créé la marque By the light of the full moon, en partenariat avec la société Marnico établie à Hasselt. Leur première référence, Joy Matters, ne risque toutefois pas de vous transformer en loup-garou. Il s’agit d’une aimable blonde (5,5 %) de type sour, dont l’acidité est tempérée par l’ajout de figues séchées, de coriandre et de clou de girofle. Autre particularité : le mélange d’orge, d’avoine et de sarrasin pour composer le malt.
Berliner Weisse

Berliner Weisse

La Mule

L’Oktoberfest va rassembler ses millions de buveurs à Munich. L’ambiance vous tente, moins les culottes de cuir et corselets à dentelles ? Aucune brasserie belge n’approche plus la saveur bavaroise que La Mule. Hefeweisse, lager, kölsch ou helles : l’enseigne schaerbeekoise rafraîchit les classiques allemands en les modernisant. Excellente entrée en matière en cette fin d’été, sa Berliner Weisse, bière de froment acidulée ultralégère, dans cette version où s’ajoute du sureau des parcs bruxellois. Fraîche, herbacée, fleurie voire fruitée, elle affiche un modéré 3,5 %. Seul défaut : un brassage très limité. Si vous ne la trouvez pas, sa grande sœur « classique » assure aussi l’aller simple pour l’Allemagne. Prost !
Brett Porter

Brett Porter

Brasserie de la Senne

Avec ce Brett Porter, la Brasserie de la Senne a voulu s’inspirer des porters à l’ancienne qui étaient conservés dans des foudres en bois. Un milieu parfait pour que se développent les levures Brettanomyces ou brett, des levures sauvages qu’on trouve notamment dans l’Orval. Pas d’amertume écrasante ici, non, non, mais la rondeur du chocolat typique du porter et en même temps la sécheresse de la levure (et du bois), légère, en fin de bouche. C’est subtil et plutôt bien équilibré, dans une bière relativement légère (5.7°), mais au caractère bien trempé et à la jolie robe noire.
Legia

Legia

Les Brasseries de Liège

En bord de Meuse, dans l’ancienne Grand Poste, les brasseries de Liège ont une écurie particulièrement bien achalandée et de qualité. C’est le cas de leur IPA, brassée à partir de malt d’orge clair et de flocons d’avoine. Son amertume (EBU : 40) provient du houblon Citra et Azacca. Blonde et rafraîchissante, elle tire à 6,5 %. Les notes florales qui viennent titiller les narines se retrouvent aussi sur les papilles au moment des premières gorgées. Cette IPA a été médaillée d’or au Concours interprovincial des bières de la province de Liège en 2022.
La « Wallo », brasserie du Bocq (Purnode)

La « Wallo », brasserie du Bocq (Purnode)

Brasserie du Bocq

En pleine guindaille des Fêtes de Wallonie de Namur, on ne retrouve pas toujours dans son verre l’aristocratie du houblon ni le plus raffiné des genièvres. Voilà une belle alternative proposée par la brasserie du Bocq sollicitée par le comité organisateur pour concocter cette « Wallo ». Une blonde légère (5,4 %) et limpide, une amertume maîtrisée et le petit goût de levure, signature du Bocq (on pense aussi à une version légère de la Triple Moines)… Voilà pour la carte d’identité de la « Wallo ». En plus, tous les bénefs sont versés aux œuvres sociales soutenues par les Molons, piliers du folklore namurois. La « Wallo », aussi généreuse que guindailleuse.
Table d'Emeraude

Table d'Emeraude

Brasserie de l'Ermitage

Comme il en est des vins, il existe des bières de coupage, obtenues en mélangeant des bières de différents âges ou types de fermentation. Celle-ci est un assemblage entre une jeune saison fermentée avec la souche de levure « maison » de la nanobrasserie l’Ermitage, houblonnée à froid, et une saison de seigle fermentée avec un cocktail de levures sauvages, puis vieillie 9 mois en barriques de Vouvray. Le résultat est superbe, forcément vineux, sec et amer, avec d’agréables notes fruitées. La Table d’Émeraude, c’est aussi l’un des textes fondateurs de l’hermétisme et de l’alchimie. Pas étonnant.
Java

Java

La Source

Voyage tropical assuré avec la Java de la Brasserie de La Source, une bière brassée à l’occasion du concert de Gros Cœur dans l’enceinte brassicole. L’orange sanguine infuse chaque goutte de cette « sour » acide et légère (5.9 %) d’une fraîcheur éclatante, comme une cascade d’agrumes dans la bouche, vous plongeant dans une symphonie d’été. L’hibiscus éclate dans une explosion de couleurs, et avec le fruit de la passion, forment un accord enivrant. Une ode à l’évasion et à la fête, pour danser la Java, et siroter entre complices de festivité.
Sangl'IPA

Sangl'IPA

Brasserie Minne

La brasserie Minne, établie à Baillonville, propose cet été une spéciale (6,5 %) qui brouille les pistes. Son nom, Sangl’IPA, évoque le houblon ; sa robe crémeuse, le mélange des grains. En l’occurrence, on a ajouté à l’orge de l’avoine, du seigle et de l’épeautre, dont les malts ont été infusés avec un blend aromatique cryogénisé. Et pourtant au final, c’est… la levure qui donne le ton et fait sourire le super-ongulé de l’étiquette. Une levure norvégienne, le kveik, responsable d’un doux parfum de clou de girofle. Noël en juillet !
Temple du ciel

Temple du ciel

Brasserie de l'Ermitage

Les bières « aromatisées » sont légion. Celle-ci l’est au thé vert et au thé blanc, d’où son nom qui nous emporte vers les saveurs célestes de la Chine. Élaborée par la brasserie de l’Ermitage en collaboration avec le magasin spécialisé ixellois La Septième Tasse, cette blonde pale ale (5,2°) surprend par ses notes très particulières et fortement marquées de fruits (prune, groseilles, cassis) et de bleuets, d’où un côté « confiserie » qui ne plaira pas à tous les amateurs de houblons. Mais ceux qui apprécient l’exotisme et l’originalité se plairont au voyage.
La Pie Colleuse

La Pie Colleuse

Brasserie du Caméléon

Sur l’étiquette on annonce une « bière noire tout en contraste, l’équilibre parfait entre les saveurs du houblon et les notes de café ». Et la promesse est tenue : on a une black IPA à la belle robe noire, des notes de café et de chocolat. Côté houblon, on retrouve les notes d’agrumes du classique Citra mélangé à l’Amarillo. Du goût, du corps, une bonne amertume et un léger 5.1 %. Une bière créée par la Brasserie du Caméléon à Gesves et brassée par La Manufacture urbaine de Charleroi.
Terra

Terra

Brussels Beer Project

Elle est rare, la Terra. Aussi rare que les céréales brassées pour la mettre en fût. Car la nouvelle pils du Brussels Beer Project embarque un malt d’orge unique : son grain est cultivé essentiellement en Wallonie par 42 agriculteurs réunis dans la coopérative Cultivaé. Il s’agit d’orge régénérative : entre ses récoltes sont plantés des « couverts » qui retiennent l’eau dans les sols et en font monter la matière organique. Résultat : plutôt que d’émettre du CO2, le procédé en retient. Dans le verre, cette Terra est très « buvable », bière de soif à la nette présence de céréale. On ne la boit que dans les adresses du BBP et quelques bars partenaires. Serrez-vous de cette ruée vers l’orge ?
Ahooga

Ahooga

DrinkDrink

Folding Session IPA Enfourchez vos bicyclettes, on (re)part du côté de chez DrinkDrink, une brasserie bruxelloise dont on avait déjà apprécié la Bicyclette et le BMX Avec la Folding Session « Ahôôga » (comme la marque vélo, évidemment, avec laquelle la brasserie s’est associée), on déguste une bière légère (4,2 %) où l’amertume est bien présente. On aurait pu s’attendre à un côté agrume plus prononcé mais, finalement, elle est assez sèche… et elle passe bien. La bière n’est plus disponible sur le site web de la brasserie mais n’hésitez pas à y faire un tour pour découvrir les revendeurs.
Triple Moines

Triple Moines

Brasserie du Bocq

La « Triple Moines », c’est carré, c’est bien fait. Houblonnage mesuré, levure bien présente, puissance en bouche… depuis des décennies, le breuvage respecte les standards de ce grand classique belge. Mais la brasserie du Bocq aime aussi les variations géométriques. C’est ainsi que la Triple Moines repose désormais, dans son étiquette mais aussi dans sa fabrication, sur un triangle d’or. Au pied du nouveau verre, magnifique, on retrouve, gravés, les noms des fameux moines liés à l’histoire locale mais aussi aux terroirs. Venus d’Écosse et d’Irlande, Forannan, Macalan et Cadroé ont fondé l’abbaye de Waulsort et inspiré les brasseurs du Bocq des siècles plus tard. Ils ont donc bien mérité leur canonisation. 
Kiwi Jackson

Kiwi Jackson

Zythologist

Dans le monde de la bière artisanale, il y a des créations qui se démarquent et font vibrer les palais dans une danse hypnotique. La brasserie Zythologist a réussi à capturer cette essence avec Kiwi Jackson, une bière qui partage son nom avec l’autoproclamé meilleur danseur de Charleroi. Dès la première gorgée, la performance sensorielle commence, faisant virevolter des saveurs fruitées de kiwi dans une chorégraphie parfaite avec des notes houblonnées. Si vous êtes à la recherche d’une bière acide et rafraîchissante, ce wild sour léger (5.5 %) vous fera tourner la tête.
Qantelaar

Qantelaar

D’Oude Maalderij

Elle a fêté ses dix ans et connaît une deuxième jeunesse, grâce au développement de son brasseur D’Oude Maalderij. Jef Pirens et ses associés ont en effet développé un bar vintage et un restaurant dans leurs installations d’Izegem. De plus, leur production est désormais bien distribuée, tant au nord qu’au sud du pays. D’Oude Maalderij produit une demi-douzaine de bières artisanales, dont la Qantelaar est sans conteste la signature. Cette brune robuste (le « Q » signifie « quadrupel ») est le résultat d’un équilibrage minutieux entre l’orge et les épices. Elle titre à 8,2 %, sans un grain de sucre de trop.
Cuvée de Mortagne Margaux

Cuvée de Mortagne Margaux

Alvinne

Du costaud. La brasserie Alvinne, située à Moen en Flandre occidentale, fait des fûts de bois un ingrédient dans ses gammes de bières, variant barriques (vins, sherry, calvados…) et appellations (sauternes, pomerol, banyuls…). Cette Cuvée de Mortagne a été élevée huit mois en fûts de chêne de Margaux, château Kirwan. Les tanins du bois donnent à cette quadruple assez forte (12,8 %), à la robe d’un marron profond, une saveur aussi dense que sa couleur et son taux d’alcool, tout en livrant au palais de subtiles nuances. Son goût est sucré, vigoureux et complexe.  
Crush

Crush

Curtius

Crush de la brasserie Curtius. À la base, les bières fruitées, ce n’est pas… ma tasse de thé. Mais la brasserie Curtius sait y faire avec les bières de qualité. De quoi laisser sa chance à la Crush. Et finalement ne pas être déçu. Sans surprise, on est sur du fruit. La Crush est née de l’association d’une bière et de jus de fruits (+ de 30 % annoncés). Avec un goût de cerise prononcé. La bonne surprise : on ne se trouve pas avec une bière ultra-sucrée. Tirant à 4,8 %, la Crush offre un vrai coup de frais grâce, justement aux notes acidulées de la cerise griotte. On n’a plus qu’à attendre le soleil.
Fugu on tour

Fugu on tour

Fugu

Une petite brasserie belge qui met en canettes… au Danemark, c’est peu commun. C’est pourtant l’idée de la première étape du « Fugu on Tour », grâce auquel Nicolas Lacroix et Samuel Lange veulent emmagasiner de l’expérience. Avant, peut-être, d’ouvrir leurs propres installations à Bruxelles. De Copenhague, ils ramènent cette IPA mitonnée chez Gamma sur base de leur recette. On y retrouve la patte Fugu : robe trouble et onctueuse et un max de houblon, pour amener nez herbacé et arômes de fruits exotiques et d’agrumes. Soit une New England IPA qui ne dit pas son nom. On sait désormais que le fugu aime nager dans le houblon. Vivement la suite de son voyage.   
Grapevine 2022

Grapevine 2022

De Ranke

Le soleil darde ses premiers rayons, et vous ne savez que choisir entre un vin blanc et une bière ? L’excellente brasserie dottignienne De Ranke répond à ce dilemme en proposant la Grapevine, une sour bariquée (6,5 %) dans des tonneaux de Trebbiano D’Abbruzzo qui est un exemple d’équilibre entre le sucré apporté par le raisin et l’acidité, avec de belles notes boisées et de vin blanc. Pour en savoir plus sur le processus de fabrication, ou simplement la déguster, les brasseurs de De Ranke seront présent au Craft Beer Market à Namur le 19 mai dès 18 h.
La Rawette

La Rawette

Brasserie à Roulettes

À Vedrin, village animé du Namurois, on commence toujours par une Bètche. Cette baise, c’est le petit nom de cette bière désaltérante légère (5°) et typée mise au point par le comité local et mitonnée par la Brasserie à Roulettes, celle qui en brasse chez vous. Pour compléter la gamme, les amis vedrinois proposent aussi la Rawette, une triple qui a du coffre mais qui ne joue pas les enclumes sur votre gosier. La Rawette, en wallon namurois, c’est le petit bout qu’un commerçant sympa vous donne en plus, gratuitement. Et c’est avant tout un clin d’œil à l’ancien boucher de Vedrin qui avait toujours une rawette pour les enfants du village.
Oester Stout

Oester Stout

Schelde

On connaît bien les bières sucrées, amères et acides ; moins les salées. En voici une, assez équilibrée, qui devrait plaire aux curieux sans pour autant offusquer les puristes. Variante belge de l’oyster stout britannique, brassé avec de la saumure ou filtré avec des coquilles d’huîtres concassées, cet Oester Stout proposé par Schelde tient pour sa part son goût marin de l’utilisation de salicorne. Son nez iodé étonne. Mais le brasseur de Meerle, en ajoutant du caramel pour la refermentation, a joué la sécurité. La rondeur (8,5 % d’alcool) et l’amplitude des saveurs sont au rendez-vous, avec un final harmonieux.
Claude, impossible stout

Claude, impossible stout

Zythologist - Drink That Beer

Vanille, nougat et pistache : il fallait oser. Les deux compères « Zythologist » de Gouy-Lez-Piéton savent nous surprendre avec des créations improbables, limite farfelues. Dans la série de leurs bières brassées en collaboration, cet impérial stout baptisé Claude, et « impossible à brasser », ils l’ont tenté avec Drink That Beer, à la Cohob, première coopérative de microbrasseries bruxelloise. Un dessert gourmand, où derrière la vanille se cache la subtilité des notes de cacao et de malt torréfié. On ne sait plus trop si on déguste une bière ou si l’on mange une pâtisserie lors d’un « mardi gros », mais c’est exotiquement bon. 
Bacchus kriekenbier

Bacchus kriekenbier

Brasserie Van Honsebrouck

Ceci n’est pas (vraiment) une kriek. Du moins, pas comme celles qu’on a l’habitude de boire. Qu’elles soient commerciales et plutôt légères en alcool et boostées en sucre, ou plus traditionnelles et très acides, les krieks qu’on connaît ont en commun une base de lambic, soit une bière bruxelloise de fermentation spontanée. Ici, on débouche une bouteille d’une spécialité flamande : la oud bruin. Une bière à double fermentation, d’abord classique et puis en fût de chêne qui lui donne un côté vineux, acidulé et complexe. Avec un goût puissant de cerise apporté par 15 % de fruits macérés. Et un raisonnable 5,8 % d’alcool.
La Piels de la brasserie Illegaal

La Piels de la brasserie Illegaal

Brasserie Illegaal

La pils est à la mode. Si les industriels déversent ce style bon marché, les artisans se le réapproprient. Tantôt en lui donnant un kick houblonné, tantôt en revenant à l’essence de la star des buvettes et sa limpide vareuse dorée : fermentation basse température, filtrage, maltage généreux pour la rondeur, mousse abondante et finale plutôt sèche. Le contrat est particulièrement bien respecté avec cette Piels de la brasserie forestoise Illegaal, 4,9 % et 12 semaines de maturation (on dit « lagering »). On aime aussi l’étiquette dorée au lettrage rouge vintage, hommage à une ancêtre disparue : la fameuse Wiels, jadis brassée à une encablure, à Forest. Et bien sûr, la Piels se boit en canette. 
Isis

Isis

Brasserie de l'Ermitage

De la couleur jaune dorée du sable égyptien, l’Isis est une bière brassée par la nanobrasserie bruxelloise de l’Ermitage et sortie en novembre dernier. Les brasseurs se sont inspirés de la grisette, type de bière du Hainaut qui a notamment un taux d’alcool relativement bas (l’Isis est à 4,9 %). Prenez le temps de humer son arôme de pêche avant de la savourer. Vous y retrouvez la présence du romarin et quelques notes fruitées. Une bière désaltérante qui trouvera sa place sur votre table pour profiter du soleil printanier.
La Trap’Taupe

La Trap’Taupe

Havelange

Il faut être myope… comme une taupe ou du moins souffrir d’agueusie aiguë pour ne pas percevoir toutes les qualités des bières sorties de « Trap Taupe », une nouvelle microbrasserie enracinée à Havelange, dans le Condroz namurois. Ces brasseurs passionnés ont seulement commencé à creuser leurs galeries houblonnées en 2019 mais aujourd’hui, ils proposent déjà un panel de six bières. Outre leur IPA, aussi tendance que bien maîtrisée, Trap Taupe propose aussi un scotch maturé avec du whiskey irlandais, un stout ou encore une peat mound, une bière tourbée très originale avec des saveurs fumées et des notes de pain grillé. La taupe condrusienne a de belles vues sur l’avenir.
Hopduction

Hopduction

Misery

La dégustation de la Hopduction ressemble à un voyage: de la sombre forêt ardennaise où elle est née où flotte de douces saveurs de malt, on est « abducté » vers des contrées lointaines et mystérieuses, plus ensoleillées, où poussent pamplemousses et mandarines. Ce Pale Ale à 6 %, d’une extrême fraîcheur, laisse un sentiment de curiosité et de fascination dès les premières gorgées, de par sa complexité unique et son équilibre harmonieux. Une bière qui comblera certainement nos homologues cosmiques… et les autres !
Arachtung

Arachtung

La Brasserie d'Arlon

La brasserie d’Arlon coopérative, en partenariat avec la brasserie de Belleau (Vaux-sur-Sûre), a récemment ajouté à sa gamme l’Arachtung, qui comme son nom le laisse deviner est d’inspiration allemande. Cette blanche estivale rend hommage à la traditionnelle Berliner Weisse : un assemblage d’orge et de froment saupoudré de coriandre, une fermentation alcoolique légère (4 %) mais doublée d’une fermentation lactique. Ici, la levure si particulière qui donne à la bière son goût de citron est une Lachancea, cultivée par l’Université des sciences de Philadelphie. À Berlin, les Weissen sont servies avec un sirop de fruit. Un ajout inutile pour l’Arachtung, tant l’acidité naturelle est maîtrisée.
Coucou puissant

Coucou puissant

Brasserie de la Senne

Si vous aimez les bières fortes (celle-ci titre 9,5o) caractérisées par une longue et plaisante amertume, alors cette création saisonnière de la Brasserie de la Senne a tout pour vous plaire. Sous une belle robe cuivrée relevée d’une mousse persistante, cette amber ale bien équilibrée, « dry-hoppée » avec des houblons allemands, dégage d’agréables notes florales et biscuitées. Le nom paraît étrange ? Elle le doit en hommage au dernier squat dans lequel Bernard Leboucq a vécu. Ses habitants militaient pour l’accès au logement pour tous et c’est dans ses caves qu’était née la Zinnebir en 2002.
Ameriken Pis

Ameriken Pis

Brsserie de la Senne

La double IPA  Ameriken Pis La Brasserie de la Senne assure que son nom a été dégoté lors d’un « brainstorming bien arrosé » : l’Ameriken Pis est une rareté. D’abord parce qu’elle a été brassée en collaboration avec une tripotée de copains débarqués du Nouveau Continent. Ensuite parce que la très puriste brasserie bruxelloise ne se frotte que rarement à la double IPA, style typiquement américain. Que ses fans se rassurent : l’Ameriken Pis (7,5 %) rassemble le meilleur des deux mondes. Soit le côté rond, biscuité et agrumeux des IPA états-uniennes, et la sécheresse tranchante et les levures typiques du terroir laekenois. Du pipi comme ça, on le nettoie sans rechigner.  
Alvinne elderflower & fig

Alvinne elderflower & fig

Alvinne

La brasserie courtraisienne Alvinne est spécialisée dans les bières acides et vieillies en fût. Elle crée une infinité de recettes différentes avec une belle inventivité. Pour changer des bières aux fruits traditionnelles à la cerise ou la framboise, cette berliner (blanche acide de style allemand) a été macérée avec des figues séchées et des fleurs de sureau. Sa couleur dorée intense, presque sans mousse pour une bière à l’acidité très prononcés, rafraîchissante, légère (4 %) avec une finale subtile de fruit confit.
Black-Belle

Black-Belle

Lambiek Fabriek

Dans la famille séculaire des gueuzeries, patrimoine belge et unique, il y a la petite dernière, Lambiek Fabriek lancée en 2016. La maison ne brasse pas elle-même ses lambics, mais, comme beaucoup d’autres, les assemble et les fait maturer pour en faire les meilleures gueuzes. Le lambic de celle-ci a macéré avec 300 g de cassis par litre avant d’être vieilli en fût de chêne. Ça donne une bière à 7° à l’acidité détonante, avec un fruité de cassis bien présent et très rafraîchissant. Avec une magnifique couleur rosée, elle peut rivaliser d’élégance avec les plus snobs des mousseux.
La Kolos

La Kolos

Brasserie de la Senne

Le schieve kolos s’est redressé : la bière collaborative des Bruxellois de la Brasserie de La Senne et de leurs amis de Pravda Brewery, à Lviv en Ukraine, se réincarne en Kolos. « Une » kolos, puisque c’est la brasseuse Juliana Babii qui a traversé la frontière ukraino-polonaise pour assurer ce brassin. Dans le dos de cette déesse à tresses, les tracteurs céréaliers éjectent les tanks des champs d’orge, de seigle et d’épeautre. Cette saison fraîche, sèche voire terreuse est forte en grains en hommage au grenier de l’Europe. Et houblonnée à froid au Zachrava ukrainien. Bel effort de guerre : ses bénefs seront reversés à un fonds qui accueille les réfugiés à Lviv.
Bière tombale

Bière tombale

Les Tombaleux

Tonneau de whisky, fût de cognac… Les bières barriquées sont tendance et leurs « habits » de plus en plus variés. Inventifs et peu conformistes, les compères hesbignons de la Bière tombale ont choisi de plonger pendant six mois leur breuvage roux et puissant (9,5°) dans des foudres qui ont contenu du vinaigre balsamique, l’or noir de Modène. Le résultat ? Inutile de froncer les sourcils, ce n’est ni de la piquette ni du picrate. L’acidité est bien maîtrisée et donne à l’ensemble des allures de « Oud Bruin », ces bières flamandes pleines de goût et de fraîcheur. Et si les « beer geeks » s’attrapaient aussi avec du vinaigre ?
Orange gruit

Orange gruit

La Source

La brasserie de La Source a brassé dernièrement 3 gruits, ce type de bière datant du Moyen-Âge dont le houblon est remplacé par un mélange d’épices.
Bravoure

Bravoure

De Dochter Van de Korenaar

Ce mélange est ici basé uniquement sur l’orange : orange sanguine, zeste d’orange et fleurs d’oranger se marient avec le malt pour former un ensemble rafraichissant, légèrement acidulé et savoureux. Le printemps qui s’installe et le soleil l’accompagnant dressent un moment propice pour déguster cette bière modérement alcoolisée (5.4 %)
Brava 2022

Brava 2022

Atrium

La Brava est de retour pour célébrer la Journée internationale des droits des femmes. Après une Double Black IPA en 2021, la cuvée 2022 est un Double Sour IPA titrant à 8.7 %. Cette bière, brassée uniquement par le personnel féminin de la brasserie marchoise, veut casser le préjugé selon lequel « les femmes préfèrent les bières légères et fruitées », et c’est une franche réussite. La Brava est une bière de caractère, acide, fortement houblonée et pleine de valeurs plus que jamais d’actualité. Brava, en colère ou pleine de courage en portuguais, se déguste autant qu’on la respecte
4 Houblons

4 Houblons

Bon Secours

En ces temps compliqués, il n’est pas sot de faire appel au Bon Secours. Et pour doper le moral, le houblon présente de belles vertus. C’est donc un joli coup de boost que propose la brasserie familiale de Péruwelz avec sa Belgian IPA 4 Houblons (5,9 %). Et à y regarder de plus près, on passe même à six. Outre les classiques Saaz et Kent, produits à Poperinge, on découvrira le Nugget et le Centennial incorporés lors de l’ébullition et enfin le Belma et le Cascade, en dry-hopping. Le résultat, et c’est ce qui compte, c’est une magnifique Indian pale-ale dont la fraîcheur rivalise avec le caractère. Six houblons, ce n’est donc pas du gaspillage.
Spacelord, the peated planet

Spacelord, the peated planet

Het Brouw Ateljee

Il est devenu délicat d’assurer la promotion du russian imperial stout. L’exploitant de la brasserie artisanale et restaurant Het Brouw Ateljee, située à Lubbeek près de Louvain, vient d’en faire l’expérience. Il a dû expliquer sur internet qu’il ne soutenait absolument pas la politique belliqueuse du Kremlin. Le russian imperial stout est en réalité une spécialité anglaise, variante plus charpentée du stout classique, conçue au XVIIIe siècle pour l’exportation vers l’Est et particulièrement appréciée à la cour de Pierre Le Grand et de Catherine II. Quant à ce Spacelord, the peated planet brabançon, il se distingue par l’ajout de lactose et de pili-pili, une garde en barrique de whisky et un taux d’alcool de 9 %. De quoi voir du pays.
Anarkriek

Anarkriek

t’Hofbrouwerijke

Ni dieu ni maître, sauf la bière ! Des arômes de cerise et de chocolat dominent dans cette brune de style « porter », maltée, à la belle robe bordeaux foncé. Brassée à la t’Hofbrouwerijke, de Beerzel, en province d’Anvers, elle fermente six mois avec des griottes de Schaerbeek, ce qui en fait une « kriek » au goût prononcé, mais en évitant soigneusement le côté « bonbon ». Sa rondeur est bien balancée par son acidité, l’amertume est légère et sa saveur tient en bouche. Malgré un taux d’alcool élevé (8,5 %), elle est, par sa fraîcheur, une bière de soif mais accompagnera aussi agréablement un dessert chocolaté.
Yellow Flo

Yellow Flo

Brasseries de Flobecq

Avec leur Yellow Flo, les (jeunes) Brasseries de Flobecq proposent une bière blonde légère (6 %) désaltérante et 100 % biologique. Bière officielle du Tour de France lors de son passage en Belgique 2019, la Yellow Flo affiche une étiquette efficace qui fait évidemment référence à la Grande Boucle. Cette bière particulièrement réussie avec ses touches d’agrume, invite à la savourer dès les premiers rayons de soleil printaniers… sans nécessairement avoir donné des coups de pédale au préalable.
Pico Nova

Pico Nova

Brussels Beer Project

Si, comme 15 % de la population, vous participez à la sixième édition de la Tournée minérale, vous serez ravi d’apprendre que cela ne vous empêchera pas de goûter l’amertume d’une bonne bière. Avec la Pico Nova et sa grande sœur Pico Bello, La brasserie Brussels Beer Project confirme son envie de produire des bières sans alcool et prouve sa maîtrise en la matière. Son amertume et ses notes d’agrume donnent presque l’illusion d’une IPA authentique, offrant une belle alternative supplémentaire pour vos soirées sans alcool.
Chasseurs ardennais

Chasseurs ardennais

Valduc

En hiver, la charcuterie est partout, jusque dans les spécialités brassicoles. Prenez le jeune duo Bières de quartiers, établi à Bruxelles : il met les cochonnailles à l’honneur avec la Chasseurs ardennais, l’une de ses récentes créations. Le nom à lui seul donne envie d’éplucher un cervelas. Cette ambrée fumée aux copeaux d’érable, produite chez Valduc-Thor à Thorembais-Saint-Trond, remplit bien et surtout longtemps le palais, pour un modique taux d’alcool de 5,4 %. Idéale pour la Chandeleur, avec une crêpe salée.
Holy IPA

Holy IPA

NovaBirra

Créer une IPA d’inspiration « US » était l’ambition d’Emanuele Corazzini.  Dans la vaste production de Novabirra, son atelier brassicole, pointons cette bière de dégustation goûteuse, rafraîchissante, que signe une mousse généreuse, persistante. Brassée à partir de malts Pilsner, Vienna, Cara et Wheat, infusée à froid avec des houblons américains, Chinook et Mosaic, l’amertume est douce et les arômes subtils, distillant quelques notes fruitées.
La Bestiale blonde légère

La Bestiale blonde légère

Bestiale

On avait apprécié la Bestiale version « cerf » (blonde ambrée à 6,2 %) ; cette fois, on a tenté la découverte du « lièvre », la blonde légère (4,8 %). Et la petite sœur n’a pas à rougir. Une bière de soif qui trouvera assurément une place sur la table lors des belles journées estivales grâce à son côté désaltérant, et avec une belle mousse pour le coup d’œil. Oui, vivement l’été
Baby Jesus

Baby Jesus

Verzet

Spécialisée dans la oude bruin acidulée, la brasserie flamande t’Verzet continue de proposer des bières de caractère avec cet imperial porter (10 %). Il a macéré avec des cerises et des grains de café et vieilli dans un fût de sherry. Ça donne une bière presque noire, au goût de café bien présent, de cerise plus subtil et agréablement peu sucrée.
The sour before Christmas

The sour before Christmas

Brasserie de l'Ermitage

Cette année, oublions les bières de Noël au goût de vin chaud, sucre, cannelle et clou de girofle, pour l’acidité houblonnée de cette blonde saisonnière concoctée par la brasserie de l’Ermitage. La fraîche amertume de cette IPA sour (5,4 %) sera idéale pour se préparer à déguster le plateau de fruits de mer ou pour déglacer tout le gras ingurgité entre les marrons et la dinde.
Field

Field

Curtius

La petite dernière de la brasserie Curtius (désormais {C}) se veut un retour aux sources. Dénommée « l’autre pils liégeoise » (la brasserie a toujours eu le sens du marketing), la Field est brassée à partir de houblon (cascade, chinook, columbus et centennial) cultivé en région liégeoise. Le résultat ? Une pils légère (5 %) et aromatisée.
Ardenne givrée 8°

Ardenne givrée 8°

Brasserie minne

La saison des fêtes approchant, elle emmène dans son sillage son lot de bières de Noël aux odeurs épicées. L’Ardenne givrée, de la brasserie Minne, contrairement à beaucoup d’autres bières de ce type, fait bien ressortir son mélange d’agrumes et de raisins. Cette ambrée étonnamment rafraîchissante se déguste confortablement installé devant un bon feu de bois.
La Tripante

La Tripante

Brasserie de Lonsees

À la tête de la microbrasserie de Lonsees, Benjamin Sajotte propose une large gamme de bières, mais dans des productions limitées. Et si sa Tripante invite au voyage, c’est plutôt à une marche Adeps qu’à un tour du monde : l’orge est cultivée à Thorembais et maltée à Gembloux, tandis que le houblon pousse sur place, à Lonzée. L’utilisation de l’hibiscus apporte une touche acidulée et une teinte rouge à cette IPA relativement légère (6,5 %).
Curcu Max

Curcu Max

Brasserie La Binchoise

Le curcuma, c’est un couteau suisse de la médecine naturelle. Une plante aux mille vertus. L’idée (dinantaise) d’en agrémenter une bière bio est excellente. Après la Curcu blonde, la brasserie La Binchoise a sorti cette Max, ambrée, dotée d’un plus fort caractère (et un taux qui grimpe à 8 %), toujours douce et épicée par l’indispensable poivre noir avec, cette fois, une touche de clou de girofle.
Rochehaut IPA

Rochehaut IPA

Brasserie de Rochehaut

Comme un brouillard nappant la Semois en contrebas du village de Rochehaut, l’IPA offre un délicieux parfum de houblon dès son décapsulage. Et la promesse ne sera pas vaine. Cette bière, de la Brasserie ardennaise, offre de délicieuses notes d’agrumes et une belle mousse épaisse. Tirant à 7 %, elle est parfaite pour un apéro au coin du feu.
Berlingot

Berlingot

Brasserie de l'Ermitage

Fruit d’une collaboration entre les Liégeois de Marcus Beer et du shop Watch Smell Taste, la Berlingot a été brassée par la bruxelloise Brasserie de l’Ermitage. Une berliner weisse, dans laquelle ils ont ajouté une belle quantité de jus de mangue. Et pour une fois, ça goûte vraiment le fruit. C’est goûtu, frais et acidulé comme un jus. À en oublier ses 6 % d’alcool.
Mochenaire Home's Blonde

Mochenaire Home's Blonde

Microbrasserie Mochenaire

Bien plus qu’une blonde, même artisanale. Différente par sa couleur, d’abord, d’un brun clair et trouble. Savoureuse dans la présence de son amertume tenace, ensuite. Et moins légère qu’un oiseau, vu son taux d’alcool, enfin : à 8,6 %, on comprend dès l’attaque qu’il faudra déguster plutôt qu’enfiler.  Et si vous passez du côté d’Andenne, prenez le temps d’une visite de cette microbrasserie sympa.  Curiosité brassicole devenue passion.
Onyx

Onyx

Atrium

Il y a de la vanille, du cacao, des écorces d’orange pour apporter de la gourmandise et une bonne quinzaine de céréales différentes pour donner du corps (11 %). Le résultat est un imperial stout, riche et complexe, qui s’appréciera pas trop froid. À partager en bonne compagnie au moment du dessert. Divin avec un moelleux au chocolat.
Guldenberg

Guldenberg

Brasserie De Ranke

Brasserie De Ranke, Guldenberg… Comme ces noms ne l’indiquent pas, cette somptueuse bière de haute fermentation est bel et bien brassée de ce côté-ci du mur de betteraves. À Dottignies plus précisément. Un goût puissant mais équilibré, un houblonnage à cru subtil mais bien présent, une présentation impeccable dans sa robe de papier (pour la 75 cl)… la Guldenberg, c’est une Rolls. En voiture !
Gueuze à l'ancienne Tilquin

Gueuze à l'ancienne Tilquin

Gueuzerie Tilquin

L’unique gueuzerie wallonne tient la dragée haute à ses consœurs bruxelloises. Les lambics utilisés sont d’ailleurs issus de moûts brassés dans la capitale, mais assemblés à Bierghes, en bord de Senne. Depuis peu, Pierre Tilquin propose aussi des bières fruitées. Toutefois, le coup de cœur va à sa gueuze à l’ancienne, certes surette mais également boisée après son mûrissement en fûts de chêne. Elle est même un peu amère, en raison de sa rondeur (7 %) et des tanins libérés par les barriques.
Misery Craft Twerk

Misery Craft Twerk

Misery

Niché dans la forêt ardennaise, l’inquiétant manoir de Harzé, qui abrite la brasserie Misery Co., distille toute l’année une atmosphère d’Halloween. La référence à Stephen King n’est pas due au hasard. Parmi les spécialités produites et vendues sur place, difficile de faire un choix tant la qualité est au rendez-vous. Mention spéciale toutefois à la Craft Twerk : une double IPA (8 %) d’une remarquable complexité, fruit d’une collaboration avec les rappeurs de Choolers Division.
NovaBirra Acid Junk

NovaBirra Acid Junk

NovaBirra

Le Brainois Emanuele Corazzini est une figure incontournable du monde brassicole wallon. Le créateur de la Big Mama et de la Big Nose, entre autres, s’aventure désormais dans des expérimentations plus acidulées. Saluons sa récente Acid Junk, une sour IPA à la fois piquante et légère (4,5 %), idéale pour rafraîchir le palais lors d’une séance de dégustation, accompagnée, par exemple, de quelques cubes de fromage de chèvre. 
Saison 1858

Saison 1858

Brasserie du Bocq

Choix classique ? Oui et non. Tout d’abord parce que c’est l’une des rares bières de la brasserie du Bocq où on a poussé un peu plus le curseur de l’amertume. Sans renier toutefois ce qui constitue, depuis plus d’un siècle et demi, la colonne vertébrale de cette attachante brasserie : la tradition, la constance dans la qualité et une authenticité dans la bouteille. Dans cette sélection, le choix du Bocq s’imposait. Ne fût-ce que pour l’ensemble de son œuvre depuis 163 ans.
Bastogne Pale Ale

Bastogne Pale Ale

Minne

Petite par l’alcool mais puissante par l’arôme, la Bastogne Pale Ale tracera sa route jusqu’à votre frigo avec la détermination du sanglier de la Famenne. Cette Indian Pale Ale finement houblonnée s’appuie aussi sur des levures confiées par les  pères d’Orval. La BPA est la pierre angulaire de la brasserie Minne, aujourd’hui installée à Baronville (Somme-Leuze). La créativité y est sans limites. Tout comme le talent des brasseurs.
Houppe

Houppe

Brasserie de la Houppe

On a beau apprécier des dizaines de bières de tous types, de toutes saveurs, il est bon de revenir de temps à autre à celle qui illustre au mieux votre goût. Pas pour se rassurer, non, mais pour confirmer le bien qu’il faut en penser.  « Équilibre », en tout, et « aromatique » sont les mots qui résument au mieux les qualités de la Houppe, blonde cuivrée namuroise qui cache aisément ses 7,5 %. Un conseil : elle est encore plus savoureuse fraîche, et au fût.
Triple Carpiste

Triple Carpiste

Brasserie des 3 provinces

Thierry Reginster a établi sa brasserie des 3 Provinces à Tongrinne (Sombreffe) et propose depuis 2017 l’Estamine, une blonde affichant 6,8°. La petite sœur est désormais en route : la Triple Carpiste, coproduite avec la brasserie Minne. Ce beau bébé titre à 8,5 %, arbore une robe cuivrée bien de saison et présente des notes caramélisées qui lui confèrent une belle longueur. Il a tout pour devenir la mascotte des pêcheurs basse-sambriens.
5020

5020

Brasserie 5020

Deux levures, trois houblons joliment mariés. Et un code postal pour nom, celui de Suarlée. Timon Colette y a grandi et a choisi un avion, symbole de l’aérodrome du coin, pour illustrer sa première création, brassée à Jandrain-Jandrenouille où il fait ses classes. Cette blonde triple, forte (8,4 %) et très locale (mais la liste des dépositaires namurois s’agrandit) présente un équilibre d’amertume et d’arômes fort réussi.
Forêt amazone

Forêt amazone

Fôret

Avec la Forêt amazone, prolongez un peu l’été (que nous aurions aimé avoir). Située à Poulseur, la microbrasserie Forêt mérite d’être plus connue et de pouvoir rayonner d’avantage. Son Amazone (une de ses cinq bières) est une réussite : de la fraîcheur, ce qu’il faut d’amertume (40 IBU), un délicat parfum fruité… tout cela pour une bière légère à 5,3°.
Dans les bois de Gembloux

Dans les bois de Gembloux

Gembloux Beer

Les étudiants en agro connaissent leur hymne paillard sur le bout de la penne. Voilà une bière joyeuse pour se graisser la voix. Épeautre et avoine qui donnent une belle texture au breuvage ; mûre, myrtille, cassis et tous ces petits fruits pour créer la fraîcheur. Voilà une combinaison goûteuse et suffisamment légère (6,6 %) pour éviter d’avoir la gueule de bois… de Gembloux.
Black Damnation : Moccha Bomb

Black Damnation : Moccha Bomb

De Struise Brouwers

Dans la série Black Damnation de chez De Struise, voilà la Moccha Bomb, soit un stout vieilli deux ans dans un fût de Kentucky Bourbon. Ça tape un peu avec ses 13 %, mais ça reste relativement sec et équilibré. Le genre de bouteille qui se partage, pour siroter en dessert.
Infectum Crepitu

Infectum Crepitu

Zythologist

D’un côté, la microbrasserie Zythologist, fondée à Gouy-lez-Piéton en 2020. Plus précisément, une base de bière blonde, fermentée avec des levures sauvages de type brettanomyces. De l’autre, des barriques de chêne importées de Libourne, en bord de Dordogne, et ayant contenu du bordeaux des vignobles François Janoueix. Le résultat : une Infectum Crepitu, fruitée et (un peu) acide, qui titre 8  %. Disponible en quantité limitée, comme indiqué subtilement sur l’étiquette.
La Kermess

La Kermess

Brasserie Epik

À Lustin, il y a des Boucles, vieilles, un sens de la fête et le houblon cultivé par Thomas Brichet, artisan des brassins. Une des premières « bières du houblonnier », créée localement en 2019 sous l’étiquette de la brasserie EpiK, mérite de ne pas se faire oublier. Cette double IPA savoureuse (7 %), dont l’amertume et les arômes fruités tiennent solides en bouche, nous ramène à la saveur, l’essentiel de la soif. 
La Baraque

La Baraque

Brasserie du Borinage

Cette bière est née de la collaboration entre la brasserie du Borinage (Urine, Ramborinage…) et Christophe Culot, un cafetier montois. Avec 8 %, cette blonde aux froments, un peu trouble, tape fort (« la bière qui skette ») tout en restant vraiment désaltérante. On apprécie particulièrement ses arômes fruités. À sortir aux premiers rayons de soleil
La Crapule

La Crapule

Brasserie du Cazeau

On la surnomme « la bière des vias ».  Ce breuvage des veaux est lié à la vie festive de Huccorgne, en Hesbaye liégeoise. Sélection fine des houblons et dry-hopping, on fait confiance à la brasserie de Cazeau, à la fabrication, pour sortir une bière à la fois fraîche et friande.  Refermentée en bouteille, elle titre à 6.7 % pour une belle amertume constatée à 30 EBU. Bref pour ne pas y goûter, il faut vraiment être un veau.
Pigeon – Petite sauvage

Pigeon – Petite sauvage

La Source

Une bière toute légère de la brasserie bruxelloise La Source : 3,5 % seulement, mais un goût bien affirmé. Du lactobacillus pour une jolie acidité, des houblons sorachi pour le côté citronné et de la levure kveik très aromatique en fin de bouche. C’est frais et léger comme un sorbet. Il n’y a plus qu’à s’installer en terrasse.
Madness Brew Coco Nut

Madness Brew Coco Nut

Experiment’ale

Deux amis, profs de zythologie et restaurateurs à Esneux, ont adossé à leur établissement la microbrasserie Experiment’ale. D’emblée, ils produisent et proposent six bières, dont ce stout qui, malgré sa robe noire, contient deux ingrédients associés au lait animal (le lactose) et végétal (la noix de coco). Il titre à 5,4 % et peut être servi frais ou, même si ce n’est pas de saison, allonger un irish-coffee.
Big Bang

Big Bang

Bucket&Co

Les amateurs devaient choisir entre quatre recettes conçues par le collectif namurois Bucket&Co, et c’est cette excellente belgian pale-ale qui a été retenue. Le Projet B est devenu Big Bang. Moussue, joliment teintée et surtout agréable au palais avec ses notes d’agrumes et de biscuit persistantes et une amertume finement dosée. Une étoile est née dans le ciel de Meuse.
Ramborinage

Ramborinage

Brasserie du Borinage

Une bière presque de circonstance. La brasserie du Borinage est coutumière des bonnes surprises et de noms, disons originaux, avec l’art de (se) la raconter « aiguisée dans le fin fond de la jungle boraine ». La Ramborinage (7 %) est une double blanche… qui ne goûte que légèrement la blanche. Ce qui ressort : des notes épicées assez épatantes pour une bière vraiment rafraîchissante.  
L'eau de là

L'eau de là

Les Tombaleux

Les « tombaleux », deux potes de Hesbaye namuroise qui prennent la vie du houblon côté, ont tout prévu. Pour la der, il y avait déjà leur Bière tombale qui en aura enterré plus d’un, avec son caractère bien trempé. Et puis, pour ceux qui ont « soif à crever », voilà L’Eau de là, jolie petite bière cuivrée (6,5 % quand même) désaltérante et vitaminée au dry hopping. De quoi ressusciter le palais.
DéconPHInement

DéconPHInement

Brasserie du Clocher

Phi, la 21e lettre de l’alphabet grec, est aussi la préférée de la brasserie malonnoise du Clocher. On en trouve souvent la marque dans les noms de baptême de ses bières dont la Philomène ou l’Éphémère. Pas étonnant que les brasseurs namurois marquent le coup en sortant la bière du « décon-phi-nement ». Attention, elle est au bord de la rupture de stock. Dégustez-la sur place. Elle n’attend que vous… et le beau temps.
La Marquise

La Marquise

La Couronne

De la brasserie hennuyère La Couronne, on connaît l’Impératrice, une blonde qui culmine à 9 % d’alcool. À l’approche de l’été, goûtons sa petite sœur fruitée, La Marquise, qui mérite aussi de gagner ses lettres de noblesse. Le créateur, Loïc Regulsky, assure n’utiliser que des framboises en purée, pas du sirop, pour parfumer et colorer cette ambrée légère (4,5 %). Une infusion de dix jours permet de se passer de colorants. Le résultat est rafraîchissant, pas trop sucré.
Scratch

Scratch

Brewspot

Grattez l’étiquette. Vérifiez le code, avec l’espoir de gagner un atelier de brassage chez Brewspot, entreprise spécialisée depuis dix ans dans l’animation d’événements autour de la bière. C’est… perdu, dommage. Un coup marketing. Ne reste plus qu’à déguster cette blonde agréable, créée dans le cadre des ateliers. Légère (6,5o), fraîchement houblonnée, elle doit se conserver au frigo pour ne pas perdre la subtilité de ses arômes.
Valduc Thor

Valduc Thor

Valduc

Une brune qui a tout d’un stout. Avec la Thor (9,5°), la brasserie Valduc vous promet des arômes chocolatés et de café. Contrat rempli, on vous le confirme. Cerise sur le gâteau : l’amertume, même légère (20 IBU), se marie parfaitement avec l’ensemble. À savourer au coin d’un brasero en comptant les étoiles ou juste en papotant avec des amis.
Nelson Wisely Wild IPA

Nelson Wisely Wild IPA

Brooz Brew

Elle manque peut-être un peu de mordant mais avec sa belle fraîcheur, cette Nelson vous fera sortir les babines après un peu de sport ou un effort violent (tondre sa pelouse, passer l’aspirateur…). Cette Wisely Wild IPA titrée à 5,5°, houblonnée plus sagement que sauvagement, a été créée par les cousins de Brooz Brew. Pas vraiment une bière de garde, mais elle a du chien.
Masu Vice

Masu Vice

Brasserie du Borinage

On aime la Brasserie du Borinage pour l’humour de ses étiquettes et le sérieux de ses goûts. On annonce une blanche acidulée, type Berliner Weisse au fruit de la passion : et la promesse est tenue. C’est rafraîchissant comme tout et léger : 5 %. On cherche encore par contre l’arôme de plume de perroquet annoncé...
La Pie colleuse

La Pie colleuse

Brasserie du Caméléon

Sa robe sombre pourrait laisser supposer une bière lourde et sucrée, fort alcoolisée. C’est tout le contraire. Cette black IPA est légère (5,4 %) et se laisse boire fraîche. L’amertume de ses houblons citra et amarillo prend le pas sur les habituelles saveurs de café et cacao. « Féminine », prétend la jolie étiquette de cette création de la brasserie du Caméléon (Gesves), produite à la Manufacture urbaine de Charleroi.
Bière de Warsage Triple

Bière de Warsage Triple

Warsage

La jeune microbrasserie de Warsage est établie dans le village du même nom, au nord de la province de Liège. La Triple s’inscrit parfaitement dans la tradition belge des blondes titrant autour de 8,5 % d’alcool. Les nuances gustatives fruitées (banane, citron), caramélisées et liquoreuses lui confèrent toutefois une originalité appréciable. À découvrir dans la région, et sans doute bientôt un peu partout en Wallonie.
Douglas

Douglas

Brasse&Vous

Avec la Douglas, ça sent le sapin. Mais pourquoi s’en priver ? C’est un de nos coups de cœur, avouons-le d’emblée. Brassée par l’excellente Brasse&Vous (Liège), la Douglas tient sa saveur de son brassin utilisant de jeunes bourgeons de pin. Cela lui amène une fraîcheur et une belle finesse. Cette bière dorée tirant à 7°d’alcool aura sa place sur votre table lors des belles journées ensoleillées.
Murin

Murin

La Source

Ce Baltic Porter est une réussite incontestable de la microbrasserie bruxelloise La Source Beer Co. Ses notes de café grillé et de chocolat feront un accompagnement parfait pour cet hiver qui n’en finit pas. Malgré ses 8,9 % d’alcool, cette bière noire se montre délicate, très agréable en bouche avec une belle rondeur.
La Redoutable

La Redoutable

Brasserie La Binchoise

Pour les fans de cyclisme, la côte de la Redoute, c’est un peu notre mont Ventoux. Pour rendre hommage à cet effroyable casse-pattes de Liège-Bastogne-Liège, des passionnés ont sorti cette triple… Redoutable. On puisera dans la besace à houblons (Golding, Hallertau, et Magnum) pour faciliter l’ascension. Le taux d’alcool : 9 %. Comme la pente moyenne de la Redoute. On s’attend au sommet ?
Pam’La

Pam’La

Beerstorming

Il y a du malt red qui donne à cette Pam’La une très jolie couleur cuivrée. Sous la mousse, une amertume sèche et bien présente grâce à une combinaison de houblons (eureka, cascade, el dorado), mais surtout de pamplemousse. On aurait aimé y trouver un peu plus de fruité aussi. Mais c’est bien rafraîchissant, pour un 6,5 °.
Cuvée Houdini

Cuvée Houdini

En Stoemelings

La brasserie bruxelloise En Stoemelings revisite son ambrée historique dans une version moins épicée. La cuvée 2021 n’a rien perdu en légèreté (6 %) et a gagné en acidité, grâce à l’ajout de jus de grenade, associé à l’infusion de zestes d’orange. La sécheresse est redoutable, une gorgée en appelle une autre. Abracadabra, le verre se vide tout seul.
Mobius

Mobius

Brasserie Mobius

C’est une blonde bio, cuivrée, mousse légère, arômes forts de houblons et d’agrumes, légèrement fumée, fraîche, pas trop alcoolisée (6,5°). Mais, au-delà, c’est un beau projet coopératif de terroir, mené dans une ferme de Tongrinne. Un crowdfunding a été lancé fin 2020 pour créer une petite sœur à la Mobius, une houblonnière et, dans l’absolu, rapatrier sur place le brassin produit chez Anders. On attend tout cela avec impatience.
Urine

Urine

Brasserie du Borinage

À la base, les bières portant un nom un peu tapageur, on évite. Sauf qu’ici, cette Urine (brassée à Boussu) nous a été vivement conseillée. Et visiblement, on a les amis qu’on mérite car cette blonde (7 %) légèrement ambrée nous a séduit avec son amertume et sa mousse généreuse. Elle fait partie de l’écurie de la brasserie du Borinage, qui a plus d’un tour dans son sac pour surprendre les amateurs de bières.
Bobby Wood – stout framboise

Bobby Wood – stout framboise

Brasserie Minne

Une bière mélangeant la Françoise avec des vraies framboises et l’Ardenne Wood stout mûri en fût de whisky pique forcément la curiosité. Et on a eu raison de succomber : cette Bobby (qui pointe un 10 %) est une belle réussite qui plaira aux amateurs tant de stout que de bières fruitées, avec son bel équilibre teinté de framboises et de notes de café.
Belgoo Luppo Extra

Belgoo Luppo Extra

Belgoobeer

La brasserie bruxelloise Belgoo rime avec bon goût. Et dans cette Luppo Extra, se ressent plus encore la patte du brasseur établi dans la vallée de la Senne. L’artisan a combiné deux céréales (malt d’orge et avoine), et lâché les vannes du houblonnage à cru avec trois houblons très typés (Amarillo, Citra et Nelson Sauvin). C’est incroyablement rafraîchissant, pour les papilles et l’humeur du moment.
Black IPA

Black IPA

LBDC

Prenez l’amertume d’une IPA, dosez savamment des malts torréfiés qui donnent un arôme de café et vous obtenez une black IPA. On en trouve peu. Dommage. Surtout si elle est parfaitement équilibrée, sèche, avec des arômes de café, de chocolat et d’agrumes persistants, comme la Black IPA de la Brasserie du Confluent à Namur.
Belgicus Red

Belgicus Red

Brasserie Belge

La Brasserie belge, récemment créée à Coronmeuse (Liège), est ambitieuse. Pour inaugurer sa gamme, elle a vu triple. L’assortiment Belgicus joue la carte du patriotisme festif avec un stout bien noir, une blonde dorée et une red (5,3 %) aromatisée aux fraises de Vottem. Les supporteurs des Diables rouges devraient préférer ça aux chaussettes de rétroviseurs. À découvrir surtout à Liège, et bientôt dans tout le pays.
Cervoise des ancêtres

Cervoise des ancêtres

Roman

L’appellation est usurpée, car nos ancêtres gaulois n’aromatisaient pas leur cervoise au houblon, bien présent ici, dans cette bière blonde de caractère (9°), casquée d’une mousse généreuse. Produite à façon par Roman, l’antique brasserie d’Audenarde, cette triple révèle une fraîche amertume sous une finale sèche. Trompeur, ce breuvage « ancestral » n’en est pas moins appréciable.
Sunligth des tropiques

Sunligth des tropiques

Brasserie du Borinage

Grâce à la brasserie du Borinage, pas besoin de casser votre tirelire ou de vous mettre en quarantaine pour inviter un peu de soleil dans ces journées hivernales. Avec la Sunlight des tropiques (5 %), les fruits tropicaux feront voyager votre nez et votre palais. Légèrement amère, cette blonde un peu trouble vous désaltérera comme il se doit.
Kerel Kaishaku

Kerel Kaishaku

VBDCK Brewery

Petit test de flamand et de japonais pour voir si on mérite cette bouteille brassée dans la région de Sint-Niklaas (c’est d’actualité). « Kerel » parce qu’en effet, avec ses 15 % d’alcool, on peut la qualifier de bière de mec. Et « Kaishaku » signifierait le « coup de grâce ». Mais en beauté, parce que celle-là, on la veut bien dans nos petits souliers.
Canopée

Canopée

Brasserie du Borinage

La brasserie du Borinage et le duo montois à l’énergie irrésistible La Jungle se sont associés pour sortir une nouvelle bière… forcément tropicale. La Canopée est une berliner weisse à la mangue à 5 %. Soit une blanche avec une acidité qui claque sur la langue et une bonne dose de fruits comme il faut. À boire bien fraîche, le volume à fond.
Ardenne Wood Bee Gees

Ardenne Wood Bee Gees

Brasserie Minne

 Stayin’ alive, toujours vivants. » La brasserie Minne, à Somme-Leuze, pousse un cri du cœur. Elle doit, comme ses consœurs, déployer des trésors d’inventivité pour continuer à exister sans l’horeca.  Son Ardenne Wood Bee Gees, vieillie en barrique de vin blanc de Bourgogne, réussit le test en pattes d’eph : équilibre maîtrisé entre malt et raisin, fraîcheur et rondeur. Avec, en finale, une belle évocation de figue séchée. Et tout ça en restant pile sous les 10 % d’alcool. Quel groove !
Postel double

Postel double

De Smedt

On attend des bières d’abbaye un fort caractère. Production du groupe Alken-Maes, la Postel est brassée chez De Smedt, spécialiste des houblons religieux : Affligem, Florival… mais aussi les bières de l’abbaye d’Aulne ou de Brogne, un temps produites à Opwijk. La double, 7° de reflets roux, se révèle plutôt douce. Son subtil goût de malt grillé, son amertume légère en font une brune caressante, facile à consommer. Qui a dit fade ?
Mur de Huy

Mur de Huy

Plaines de Meuse

Partez à l’ascension du Mur de Huy. Avec cette blonde brassée chez les voisins amaytois de la Brasserie des Plaines  Meuse, pas besoin de mouliner pour déguster une bière amère (mais pas trop) aux notes d’agrumes. Avec sa belle mousse blanche restant bien présente, le Mur de Huy titre à 5,8 % (loin des 26 % de celui qui fait tant suer les cyclistes) et est résolument désaltérant. Cette blonde sera parfaite en apéro ou avec du poisson blanc.
XXX bitter

XXX bitter

De Ranke

D’abord, XXX, ce n’est pas la taille de votre sweat-shirt après des années de passion pour la bière. Ce n’est pas une nouvelle chaîne de télé coquine. Non, cette bière, c’est le pari que moins par moins, ça donne du positif. En ces temps amers, autant dès lors opter pour un maximum… d’amertume. Avec 50 % de houblon en plus que dans la version XX, cette bitter de la brasserie De Ranke multiplie surtout la sensation de fraîcheur. Jolie opération.
Astronaut

Astronaut

Léopold 7

Préparez votre envol, destination le soleil pour la petite dernière éphémère de la brasserie artisanale de Couthuin Léopold 7. L’Astronaut vous fera prolonger l’été avec cette session IPA houblonnée à l’amertume étonnante, aux arômes de citron et pamplemousse, et à la légèreté certaine (4,7 %).
La Petite Redoutable

La Petite Redoutable

Brasserie La Binchoise

La Redoutable, qui titre son nom de la côte de la Redoute à Aywaille, pointe à un 9° corsé. Pour ceux qui les préfèrent plus légères, il y a sa petite soeur, La Redoutable IPA surnommée « La petite ». Une blonde bien amère (ou une IPA légère, à vous de voir…) à 5,9°, avec une note légère de pamplemousse et plus appuyée de levure.
Garoa

Garoa

Atrium

La brasserie marchoise a lancé une série consacrée aux forces de la nature : le vent, la foudre, etc. La Garoa, en portugais « crachin », rend hommage à l’automne tant par son nom que par sa robe rousse et ses arômes résineux évoquant les balades en forêt. Mais le très faible taux d’alcool (3,8 %) de cette IPA en fait d’abord une bière quatre saisons. Attention : édition limitée à 1 600 litres.
La Bière du corbeau

La Bière du corbeau

Roman

Ancienne recette du nord de la France, brassée à façon en Belgique, chez Roman, au bénéfice d’un gros distributeur pour les supermarchés hexagonaux : avec un tel pedigree, on pouvait craindre le coup marketing. Pas tant : cette blonde dorée à fermentation haute, très alcoolisée (9°), révèle du goût (caramel léger et malts), du nez et un agréable caractère au final. À consommer au clair de lune.
Omaha

Omaha

Brasserie Lab04

Débarquée en Hesbaye alors que le confinement venait d’être instauré, l’Omaha aurait pu avoir une vie très éphémère. C’est sans compter sur la qualité de cette IPA légèrement ambrée qui titre à 6,8 %. Entre sa légère amertume (présente mais sans tout renverser) et ses arômes fruités, voilà une rafraîchissante compagne durant les chaleurs estivales. Une belle découverte signée par la jeune brasserie Lab04 de Jodoigne.
Blanche de Namur Hop'n spice

Blanche de Namur Hop'n spice

Brasserie du Bocq

Idéale pour accompagner cette fin d’été tropicale, cette blanche réussit le grand écart entre le rafraîchissant et le piquant. Au prévisible houblon Mosaïc, l’alchimiste du Bocq a adjoint un allié redoutable : le gingembre. La brasserie du Bocq bénéficie déjà d’une belle réputation épicée. Et ça se confirme avec cette petite dernière pleine de vie.
Holy Mountain

Holy Mountain

Brasserie de l'Ermitage

Pas besoin d’avoir un entraînement de marathonien pour pouvoir gravir cette montagne sacrée et en profiter lors de vos dernières soirées estivales. Plus accessible que le film dont elle tire la référence, cette Dry Hopped sour à 3.8 % opère une belle alchimie fruitée et acide. Légère et rafraîchissante, elle pourrait aussi bien vous accompagner pour un ermitage que pour un barbecue dans votre jardin
Holy Moly

Holy Moly

Misery

La toute jeune brasserie Misery s’est installée dans un manoir à Harzé (Aywaille). Un cadre vert et insolite pour brasser cette pale-ale à la jolie robe jaune pâle et légèrement trouble. Un goût citronné et frais avec une bonne dose de houblons. Elle est particulièrement rafraîchissante avec son très raisonnable 6°.
Big Sun

Big Sun

Brasserie du Larron

La microbrasserie jemeppoise du Larron écume les foires. Depuis peu, on trouve aussi l’une de ses créations dans le commerce. La Big Sun est une bière de type saison, à déguster toute l’année, par tous les temps. Servie frappée l’été, elle offre également des notes épicées si on la sort assez tôt du frigo. Produite en collaboration avec la brasserie Valduc, à Thorembais- Saint-Trond.
La Rulles houblon sauvage

La Rulles houblon sauvage

Brasserie de la Rulles

La brasserie de la Rulles a voulu faire une bière encore plus locale en cueillant des houblons sauvages dans ses vallées gaumaises. C’est une bière légère (4,9 %), végétale et très rafraîchissante. Avec, forcément, un goût un peu différent selon les récoltes. En grande bouteille de 75 cl à partager (ou pas).
Confluent porter

Confluent porter

Valduc

La collaboration entre la brasserie Valduc, de Thorembais-Saint-Trond, et le duo namurois LBDC rend hommage au porter traditionnel avec cette création d’un noir cacao, typiquement britannique grâce à l’utilisation du malt Maris Otter. Le titrage est léger : 4 %. Et pour cause, le porter s’adressait initialement aux ouvriers manutentionnaires des docks de Londres. Un breuvage désaltérant, idéal pour l’été qui commence.
KLBS

KLBS

Cameleon

Un nom imprononçable, mais une « buvabilité » impeccable pour cette IPA (5,4 % d’alcool) mise au point à Gesves, par un zythophile baptisé Caméléon. Elle est brassée chez Millevertus, en Gaume, et ça met déjà le dégustateur en confiance. Dans un créneau houblonné déjà bien encombré, la KLBS (les initiales des prénoms de potes de son concepteur) devrait trouver sa place, au coeur d’un été ensoleillé.
Lust 4 life

Lust 4 life

Brussels beer project

Alors que le confinement accablait la plupart d’entre nous, Brussels Beer Project préparait déjà la célébration du déconfinement en coulisse avec la Lust 4 Life. Elle est élaborée à partir de houblon 100 % belge dont elle abonde, donnant son côté trouble. Sa légèreté (4,3 %) et ses arômes de citron et d’ananas sont un hymne à nos libertés doucement retrouvées.
My Chipie

My Chipie

Brasserie Minne

« Une promenade dans les bois. » C’est de saison, et c’est ainsi que la brasserie Minne, à Baillonville, qualifie sa gamme de bières vieillies en fûts de chêne, déjà riche d’une dizaine de spécialités. Née l’an dernier, My Chipie est une brune coriace, d’un brun sombre, fort alcoolisée (9,5°), dont les notes torréfiées intenses et les arômes de genièvre prennent, de suite, le pas sur les senteurs boisées. À réserver à… l’après-promenade.
Feu noir

Feu noir

La Source

Dans son imperial stout Feu noir, la jeune brasserie bruxelloise de La Source a mis du piment fumé et fermenté. Le piquant est parfaitement dosé, mais par contre ça cogne : 14 % pour un stout très rond aux notes torréfiées de café et de cacao. Laisser réchauffer quelques minutes après la sortie du frigo et déguster lentement.
Hepta imperial choco stout

Hepta imperial choco stout

Strud

Il n’y a pas de saison pour un imperial stout, et celui développé par la brasserie Hepta, à Strud (Gesves), conviendra autant pour l’hiver – avec ses 8 degrés, il colle plutôt au corps – que pour l’été où l’on appréciera son arôme de cendre et sa robe d’un noir profond autour d’un barbecue. Ou plutôt à la fin d’un barbecue, en soulignant son amertume cacaotée. Vos quatre (ou sept) invités mesureront leur chance.
Betche de Vedrin

Betche de Vedrin

La Betche

Un nom pareil, ça reniflerait presque le PV pour non-respect des règles de distanciation sociale. Fruit de la convivialité villageoise, cette souriante blonde a toutes les qualités requises pour les futures retrouvailles. Légère (5 %) sans être insipide, sa petite sécheresse claque en bouche et donne l’envie de la suivante. Comme accoudé au bar d’une fête de village, avec les potes. A Vedrin, par exemple.
Wunder lager

Wunder lager

Brussels beer project

Pas de doute, avec la Wunder Lager de la brasserie Brussel Beer Project, vous faites venir l’été sur votre sous-bock. Cette blonde, un peu trouble, est particulièrement rafraîchissante. Légère (3,8°), elle apporte en bouche d’agréables saveurs d’agrumes. Une belle découverte pour une bière lancée déjà en mai 2018.
Forge

Forge

3F

Avec un tel nom (référence aux forges de Clabecq ayant appartenu aux grands-parents de l’un des trois fondateurs de la brasserie 3F, implantée à Frameries), on peut s’attendre à une bière au caractère bien trempé. La gamme comprend une IPA et cette blonde cuivrée de haute fermentation (6,5 %). Les malts spéciaux lui confèrent sa saveur caractéristique, légèrement caramélisée. Un coup de maître !
Baden Skiffle

Baden Skiffle

Brasserie de la Houppe

La Baden Skiffle est la fusion de la Houppe, la bière phare de la brasserie namuroise de l’Échasse, et de l’Eldorado, la star de la brasserie de la Sambre. Ça donne une belle blonde rafraîchissante à 7,5 %, avec un bon goût de fruits exotiques et d’agrumes amené par les houblons. Dans une jolie bouteille décorée par Marie Paulus, en hommage au groupe vocal namurois Baden Skiffle qui fête ses 50 ans.
Gaufrée

Gaufrée

Curtius

C’est l’histoire d’une brasserie (La Curtius) installée au coeur de Liège qui eu l’idée de mêler son savoir- faire avec un incontournable de la Cité ardente : la gaufre de Liège. Le résultat ? Une blonde (7,2 %, quand même) sucrée, mais pas trop, avec des notes de cannelle. Contrat rempli mais une déception, les arômes s’estompent bien (trop) vite. Dommage.
Fjord

Fjord

{C}

Toute sa force est dans le nom. Les brasseurs liégeois de {C} ont donné une saveur toute « norvégienne » à leur Curtius, dans une éphémère collaboration avec la brasserie nordique Bryggerhuset. Une réussite. Si vous trouvez encore des exemplaires de cette série limitée d’hiver, tentez-le coup. Les arômes puissants, boisés et vanillés, de cette brune sombre (7 %) se marieront fort bien au saumon fumé.
Sombra

Sombra

Atrium

La Sombra est le résultat de la collaboration entre la Brasserie Atrium (Marche-en-Famenne) et de la Brasserie de la Sambre (Spy). Une double black IPA (8 %) avec juste ce qu’il faut de torréfié pour le caractère et une belle dose de houblons Mosaïc et Citra pour l’arôme et l’amertume. L’équilibre parfait.
The eternal sunshine on the spotless saison

The eternal sunshine on the spotless saison

Dok Brewing company

La Dok Brewing company, établie à Gand, propose cette « saison impériale » parfumée au houblon néozélandais Nelson Sauvin. Une saison traîtresse, presque un été meurtrier, qui affiche 8 % d’alcool. Tenez-en compte pour éviter les trous de mémoire, comme Jim Carrey dans le film de Gondry. Disponible en canette de 33 cl.
Monkita

Monkita

Bisous m'chou

Le printemps ne tardera pas à se pointer et avec lui cette irrésistible envie de faire le singe. Philosophie rafraîchissante qui pourra être utilement stimulée par cette Monkita, une blanche vitaminée et arrondie à la banane. Toute légère (4,5 %) mais pas transparente, souple mais consistante, la fruitée de la microbrasserie carolo Bisous m’chou est une belle liane à laquelle se balancer les jours de beau temps.
Punk AF

Punk AF

Brewdog

Si février rime pour vous avec mois non alcoolisé, la Punk AF pourrait vous séduire. Cette bière de Brewdog, naturellement peu alcoolisée (0,5 %), possède un arôme prometteur composé d’agrumes et de fruits tropicaux. Moins complexe en bouche mais tout de même très intéressante, elle n’a pas grand-chose à envier à sa grande soeur alcoolisée.
Moose blues

Moose blues

Verzet

Pas fan des bières brunes, la Moose Blues m’a pourtant tapé dans l’oeil… enfin dans le verre. Cette brune tirant à 7,5 % offre une belle mousse qui se maintient suffisamment que pour l’admirer. Mais c’est surtout au goût que cette bière de la brasserie Verzet (qui y ajoute du sirop d’érable canadien) a fait mouche avec des saveurs de café et des notes de chocolat.
Surréaliste

Surréaliste

Surréaliste

Une pale-ale « à l’américaine », houblonnée et fruitée, dans des notes exotiques de mangue et d’agrumes. L’amertume est sémillante et la mousse épaisse. Taux d’alcool à 5,6 %. Léger dépôt. C’est l’un des derniers projets menés à Bruxelles, en collaboration avec la microbrasserie La Source, étoile montante dans le ciel brassicole. Une création gustativement assez… réaliste. Le site internet est plus étonnant.
Brogne session

Brogne session

Abbaye de Brogne

Les bières légères, c’est la tendance. Tout comme les houblons aromatiques. La session de l’Abbaye de Brogne renferme cinq variétés de houblons pour un très raisonnable 4,5° d’alcool. L’amertume n’est pourtant pas écrasante et c’est particulièrement rafraîchissant. Et bio, en plus.
Felix

Felix

Viridis Vallis

Hoeilaart, dans le Brabant flamand, a été un temps la capitale du raisin belge. La Felix, brassée par Viridis Vallis, n’oublie pas ce passé vinicole et a intégré, en infusion, des grains de raisin blanc. Le résultat ? Une douce (4,6 %) et jolie blonde dorée à la bouche bien ronde. Particulièrement rafraîchissante, comme un grain de muscat croqué un jour de canicule après une bonne marche à travers la Druivenstreek.
Super Sessn

Super Sessn

Brussels beer project

La Super Sessn, de Brussels beer project, vient à point nommé pour clôturer la période des fêtes et les excès qui l’accompagnent. Rafraîchissante à souhait, elle se savoure très (trop ?) facilement, et son faible taux d’alcool (2,9 %) ne l’empêche pas d’afficher une belle personnalité forte en agrumes, et légèrement herbacée. Bonne session de dégustation.
Bière des amis

Bière des amis

Néobulles

Blonde, à haute fermentation, refermentée en bouteille et pour « seulement quelque 5,8 % d’alcool, la « Bière des amis » se dévoile rien que par son nom. Il faut la boire sans prise de tête. Nous l’avons trouvée assez pétillante, pas forcément longue en bouche et peu houblonnée. Ce qui séduira surtout, c’est sa bouteille. Ou plutôt son flacon de 66 cl (aussi en 33cl), au look pharmaceutique, qui vous encourage à la partager avec un ami.
Cross the desert

Cross the desert

The Musketeers

La brasserie The Musketeers (Sint-Gillis-Waas, pas trop loin d’Anvers) est surtout connue pour sa gamme Troubadour. Mais on a aussi beaucoup aimé cette Cross the desert, une blonde, bien amère (60 IBU) avec du caractère et des notes plutôt herbacées. Pour un très raisonnable 6,5 %.
Hors-Champs

Hors-Champs

Brasserie de la Houppe

Le fruit des amours entre la brasserie de La Houppe et Stefan Jacobs a des arômes de plantes et des saveurs florales. Et pour cause, dans sa recette brassicole, le jeune chef gembloutois a intégré de la berce et de la camomille, des plantes cueillies à la main au bord des chemins. Et le résultat est bluffant pour cette superbe et digeste blonde (6 %) au potentiel gastronomique évident. Une vraie « bière de chef ».
Loustic

Loustic

Microbrasserie de la Hesbaye

Ne vous fiez pas à son nom : en tirant à 8,5 %, cette petite nouvelle, issue de la Hesbaye (la microbrasserie est située à Pousset, à un jet de houblon de Waremme) est bien musclée. Blonde, un peu trouble, avec une belle mousse, la Loustic a rincé les premiers gosiers en juillet de cette année. Derrière l’étiquette ? Deux malts et quatre types de houblon. Pour la découvrir, rendez-vous la page Facebook Brasserie Loustic.
Anspach porter

Anspach porter

Brasserie de la Senne

Quand la drache tombe dru et les nuits tombent tôt, rien de tel qu’une bonne brune. Le cliché prend toute sa saveur avec cette Porter (6,1 %) mitonnée par La Senne et ses comparses londoniens d’Anspach & Hobday. Les malts sont anglais, la levure bruxelloise et le résultat impec : saveur de café, cacao, fruits secs et houblon. En clin d’oeil, l’étiquette rappelle le voûtement de la Senne par le baron éponyme… On en reprend une jatte.
Sour'ire de Mortagne

Sour'ire de Mortagne

Alvinne

Vous aimez le « sur », comme on disait enfant ? Alors cette Sour’ire ne vous laissera pas de marbre. Kriek à la robe sombre, saveur aigre et goût cerise bien équilibré, vieillie en fût de chêne, elle s’illustre parmi les plus fortes des bières de tradition flamande produites à la brasserie Alvinne. Elle accompagne avec volupté l’amertume d’un chocolat noir, mais ses 11 % vous prendront en traître.
Boriner Vice

Boriner Vice

Brasserie du Borinage

Les gars de la Brasserie du Borinage proposent des bières aux recettes originales, l’humour en plus (ce sont eux qui ont organisé en mai dernier le premier festival de la coupe mulet…). On a beaucoup aimé la Boriner Vice, une blanche acide à 6 %. De la blanche classique, on oublie le côté épicé et on garde le goût des céréales et cette touche d’acidité particulièrement rafraîchissante.
Murder, she knows

Murder, she knows

Brasserie de l'Ermitage

Coup de foudre aux Foudres Unis ! Le festival québécois a permis la rencontre entre les brasseurs de l’Ermitage, venus d’Anderlecht, et leurs homologues Twin Sails Brewing, de Vancouver. Une amitié est née, qui se concrétise par Murder, she knows, une IPA produite à Bruxelles avec des houblons Mosaïc et Simcoe canadiens. Arômes d’agrumes, robe troublée, mousse et effervescence retenues : tout semble nord-américain dans cette bière, jusqu’au nom inspiré de la série télé Arabesque.
Houblonde triple

Houblonde triple

Brasserie de Cazeau

Triplement triple, c’est la preuve par neuf utilisée par l’équipe de la Houblonde pour valider sa nouvelle bière. Trois sortes de céréales bio, trois houblons finement choisis et trois touches florales (hibiscus, safran et élixir au secret non divulgué)… L’équipe a le sens de la formule mais, au goût, la recette fonctionne. Et finalement, cette Houblonde Triple est… simplement bonne. C’est bien là l’essentiel.
Tough love

Tough love

Brussels beer project

Attention, bière schizophrénique. Si vous pensiez avoir fait le tour des IPA, laissez-lui quand même une chance. Côté pile, des arômes fruités dominés par les houblons floraux. Côté face, une acidité qui vient frapper votre palais, rappelant le zeste de citron et d’orange comme une Berliner Weisse. Conçue initialement pour l’été, cette bière (5,5 %), signée Brussels Beer project, peut néanmoins égayer les longues soirées d’hiver.
Fée Steve

Fée Steve

Valduc

Située à Thorembais-Saint-Trond, la brasserie Valduc a plus d’une bière dans sa besace. La Fée Steve est une des deux blondes proposées (avec la Fée verte). Ne vous arrêtez pas au jeu de mot et laissezvous rafraîchir par cette blonde qui mousse (pas mal) avec ses 6,3 %. Appréciez le bel équilibre entre la légère amertume (25 IBU) et sa touche d’agrume. Une bière qui donne envie d’être dégustée en terrasse, sous le soleil.
Stoner witch

Stoner witch

No Science

Marre des houblons aromatiques, des nez papaye, mangue ou ananas ? Avec la Stoner Witch de la brasserie bruxelloise No Science, c’est « back to basics » : tout est dans l’amertume. Et quelle amertume : 80 IBU, selon l’étiquette à tête de mort. De quoi sécher sur place les plus acclimatés des gosiers. En outre, seigle et levures apportent à cette pale-ale à 6 % un côté classique et belge qui ensorcelle toujours.
La quatrième clé

La quatrième clé

Brasserie Minne

À l’heure où pullulent les bières spéciales fortes, celle-ci est une blonde douce à boire (4,5°), bien que refermentée en bouteille et non filtrée, d’où un léger dépôt. Produite par la brasserie Minne, à Baillonville, pour le compte de l’Hôtel des 3 clés, à Gembloux, elle y est servie au fût, mais est aussi disponible en bouteille. Ses concepteurs l’ont voulue sans sucre ni épices, mousseuse, légère. Un peu trop, en goût comme en amertume.
Farmer's boots

Farmer's boots

Tartaruga Fine Brewing

Tartaruga propose d’enfiler les bottes du fermier pour une excursion bucolique toujours aussi rafraîchissante. C’est la marque de fabrique de cette belle brasserie de Soignies. Sur l’étiquette, on y annonce des notes de miel que l’on ne retrouvera finalement que dans… la robe dorée. Le tout garde une amertume bien marquée, une agréable légèreté sans être frivole pour autant. Il a de bien belles bottes, ce fermier.
Horal oude geuze megablend 2019

Horal oude geuze megablend 2019

Brouwerij Boon

Tous les deux ans, se tient le Toer de Geuze (Tour de la Gueuze), soit les portes ouvertes des gueuzeries bruxelloises traditionnelles. Et pour l’édition 2019, huit d’entre elles proposent une nouvelle version de leur megablend : soit l’assemblage de vieux et jeunes lambics de 3 Fonteinen, Boon, De Oude Cam, De Troch, Hanssens, Lindemans, Oud Beersel, Tilquin et Timmermans. Un must.
Tharée

Tharée

Lupulus

Ce nom gentiment doux-dingue est celui d’un trail renommé en Haute Ardenne. C’est aussi celui de la bière chargée d’étancher la soif de ces courageux sportifs. Bio, cette blonde musclée (elle fait 8°) est aromatisée aux extraits de sapin. Le savoir-faire du brasseur (Lupulus) et l’eau claire de Gouvy font le reste. Rafraîchissante, la Tharée vous donnera une descente que vous n’aimeriez pas remonter en courant. Sauf les traileurs…
1902

1902

Brasserie Siphon

La 1902 célèbre le passé du restaurant Siphon (dont provient la brasserie) à Damme, qui était à l’origine un café créé en… 1902. Cette triple affichant 8.5 % offre de solides notes de lavande et de miel qui se combinent très bien avec le houblon cascade. Bière ambitieuse, dont les arômes fleuris s’expriment pleinement au frais.
Badjawe single hop

Badjawe single hop

Éleveurs de bières

Filous, les éleveurs de bières liégeois (la brasserie coopérative liégeoise) ont profité de l’édition 2019 de la Cité de la bière à Liège pour sortir la Badjawe single hop (blonde, single hop #1 et single hop #2). La single hop #2 offre une robe jaune, un peu trouble, avec une belle mousse. Brassée à 100 % avec du houblon Pilgrim, cette bière offre une légère amertume. Une façon parfaite de fêter les deux premières années d’existence.
Super NoAH

Super NoAH

Verzet

Citra, cascade… les houblons américains à la mode sont dans toutes les IPA. La brasserie Verzet a fait le pari de proposer une belgian pale-ale bien aromatique, mais avec des houblons 100 % belges, la super NoAH pour No American Hops. Ça donne une bière d’un très joli jaune clair, légèrement trouble, amère comme il faut et hyper-rafraîchissante pour 4,9 %.
Hinano

Hinano

Brasserie de Tahiti

Des envies d’exotisme ? Alors, pourquoi ne pas se projeter dans les îles paradisiaques en dégustant une blonde de Tahiti ? Une bière de fête et de surf, légère, dorée, équilibrée, qui depuis 1955 fait la réputation de la seule brasserie de Polynésie. Bon, celle vendue ici est brassée en France, et 2,17 € ce n’est pas donné pour une pils, même de luxe. Mais avouez que le nom, et la jolie vahiné sur l’étiquette, ça en jette devant les potes !
Suske le millionaire

Suske le millionaire

Brasserie de l'Ermitage

Les Anderlechtois de L’Ermitage ont l’habitude de fêter l’anniversaire des fondateurs avec un brassin commandé par le jubilaire. Une seule règle : l’égoïsme. D’où cette Suske le Millionnaire aux grains de riz qui embarque les houblons vedettes Citra, Mosaic et Ekuanot. Comme si ça ne suffisait pas à ses arômes, une purée de passion enrichit la mixture. N’allez pas servir cette salade de fruits jaune et opaque à vos kets : c’est une double IPA à 8,5 %.
Fantastic 4

Fantastic 4

Brasserie Minne

Nouvelle venue sur la scène belge, l’Ardennaise Caroline Dourte a lancé la marque Houblon Noir et propose actuellement trois bières, toutes produites chez Minne à Baillonville. La Fantastic 4 évoque la côte est des États-Unis : levure de type New England pour les notes fruitées, froment pour la robe trouble, presque laiteuse. Quant aux houblons, les « quatre fantastiques », ils se nomment Galaxy, Vic Secret, Hallertau Blanc et Azacca. Le résultat est prometteur, authentique et raisonnable (6,3 % d’alcool).
DDH Pale

DDH Pale

Cloudwater

C’est une salade de fruits qui s’échappe de cette canette dégoupillée. Opaque comme le smog, la DDH Pale des Mancuniens de Cloudwater est ce qui se fait de plus tendance. Et de plus amer, car DDH veut dire « double dry hopping », soit une double dose de tisane au houblon. L’idée : un alcool réduit (5,5 %) sans compromis sur le goût. D’où ces notes intenses de pamplemousse, ananas et pêche, et une finale poivrée. On se ressert.
The amazing Spider-Nicky

The amazing Spider-Nicky

Brasserie de l'Ermitage

Née d’un brassin confidentiel destiné à l’anniversaire de l’un des membres de la nanobrasserie de l’Ermitage (Bruxelles), cette bière a finalement trouvé son chemin jusqu’aux rayons de magasins spécialisés pour le bonheur des amateurs de stout (5,5 %). Agréablement pétillant, légèrement acide avec un arôme de cerise, ce stout peut même se déguster au soleil !
PoppoLou

PoppoLou

brouwerij Anders!

PoppoLou, « Bière du bord de mer ». Si vous passez du côté d’Ostende, n’hésitez pas à commander une PoppoLou au café Manuscript (elle se trouve aussi dans certains magasins). Cette blonde (6 %) locale a tout pour séduire un large public. Un peu houblonnée, cette bière présente une caractéristique : elle est légèrement salée grâce à l’utilisation de sels de brassage. Cela lui donne une touche de légèreté particulièrement appréciée.
Motorhead road crew

Motorhead road crew

Camerons

Le beer rock est de mode. On trouve dans les comptoirs des bières aux noms AC-DC, Iron Maiden ou Motörhead. La Röad Crew – d’un titre tiré du quatrième album du groupe londonien –, brassée par Camerons en Angleterre, est une american pale ale (APA) pas très forte (5o ) mais bien charpentée, d’une robuste amertume au premier abord, mais fruitée et fleurie. Comme un doux morceau de métal. Santé Lemmy !
Ardenne stout sour & salty

Ardenne stout sour & salty

Brasserie Minne

La brasserie Minne a réuni deux de ses bières, un stout et une gose cassis pour une cuvée spéciale dont toute la promesse est dans le titre : la rondeur d’un stout, le côté fruité, acidulé et la pointe de sel d’une gose. Et ça marche : un mélange parfaitement équilibré et complexe, long en bouche, avec une bonne amertume pour un raisonnable 7,5 %.
Imperial Donkey

Imperial Donkey

Brasserie de la Senne

Un ultime stout avant le printemps ? Et pourquoi pas le dernier né bruxellois de la brasserie de la Senne ? Comme toujours avec les Molenbeekois, on atteint ici l’excellence avec cet Imperial Donkey (8,8 %) mitonné avec les confrères canadiens de Bellwoods. Vieilli en barriques, le breuvage aura forcément des arômes boisés, vineux et de fruits rouges, et plus d’acidité que de rondeur. Davantage un pousse-café qu’un dessert.
Tête de mort

Tête de mort

Brasserie du Bocq

La dernière née de la Brasserie du Bocq est une triple à fermentation haute aux saveurs complexes et surprenantes. Dorée, fraîche, florale mais un rien sucrée, ce qui peut déplaire. Tout le monde n’est pas adepte du cercueil. Cette douceur à boire peut vous prendre en traître : 8,1o. Vous voilà prévenu, mortel ! L’étiquette et le verre avaient levé le linceul.
Eldorado

Eldorado

Brasserie de la Sambre

La ruée vers l’or n’attire pas Thibaut et Jean-Christophe Larsimont, fondateurs de la Brasserie de la Sambre. Les frangins basse-sambriens préfèrent avancer à leur rythme et le nom de leur première bière commercialisée fait simplement référence au houblon El Dorado, à l’arôme de pastèque, qui caractérise cette IPA bien dans l’air du temps. Une production en partenariat avec la brasserie Valduc, de Thorembais- Saint-Trond.
Leegaarke

Leegaarke

t Gaverhopke

La Flandre regorge de petites brasseries méconnues en Wallonie, avec pourtant de belles surprises à la clé. C’est notamment le cas de cette ambrée de la brasserie Gaverhopke. Dans le verre, cette bière trouble (6,8 %) manque de col. Au niveau du goût, elle se caractérise d’emblée par son côté floral pour ensuite laisser place au sucre, au caramel et au malt.
Carya

Carya

Atrium

La toute jeune brasserie Atrium de Marche-en-Famenne nous régale avec cette brune (5,7 %) aux noix de pécan. Si l’idée semble surprenante de prime abord, le nez malté et torréfié nous met en confiance, pour vraiment révéler ses arômes en bouche : caramel, torréfaction et noix de pécan forment un savant mélange d’arômes subtils et légers, savamment dosé pour le plaisir de notre palais.
Chove Chuva

Chove Chuva

Brussels beer project

Un peu de Brésil pour passer l’hiver 2018-2019. Avec la Chove Chuva, la brasserie Brussels Beer Project propose un stout légèrement amer (IBU 30). Cette bière est infusée avec des fèves de tonka, ce qui apporte des arômes doux, navigant entre les arômes de vanille, d’amande, de noisettes… Des arômes délicats qui se marient parfaitement avec le stout (6,5 %).
Oud bruin strawberry

Oud bruin strawberry

Verzet

Le goût du fruit sans le sucre ? Une bière vieillie en fût et la légèreté ? Oui ! Voilà la dernière de la brasserie Verzet qui propose une oud bruin, style typiquement belge un peu oublié (vous aimez la Rodenbach ?) qui a vieilli en fût pendant un an et macéré avec des fraises. Acide, gourmand, parfumé et rafraîchissant, avec une splendide robe rouge pour un honnête 6°.
PAM!

PAM!

Atrium

Son activité vient de débuter à Marche et elle se révèle comme l’une des jeunes brasseries les plus prometteuses. Lancée par Paula et Valéry, couple belgobrésilien, Atrium a d’emblée sorti six bières, pour démontrer l’étendue de sa créativité brassicole. Dont cette excellente PAM !, pale-ale de 5,9 %, forte en houblons américains au goût d’agrumes, mais à la levure typiquement belge. Du caractère sous une appréciable amertume.
Whack

Whack

No Science

L’hiver. Ses chutes de neige et ses promenades en forêt. Et puis ces bières qui dégèlent les doigts au coin du feu. Si vous hésitez entre le petit noir et la grosse brune, voici la Whack, « imperial coffee stout » bruxellois. La brasserie laekenoise No Science y intègre de l’avoine, un malt d’orge très torréfié et les grains de café de son voisin, le torréfacteur équitable Mamé Noka. À 9 %, ça requinque ! On aurait presque envie de la boire chaude…
Jambes en l'air

Jambes en l'air

Brasserie de la Houppe

La brasserie L’Échasse ne marche plus sur une jambe avec la sortie de la « petite » Houppe. Une Jambe(s) en l’air, comme le verre qu’on lève pour féliciter les Namurois : ils ont récolté une médaille d’or au Brussels beer challenge pour cette nouvelle blonde, légère (4,8 %) et houblonnée. Les habitués reconnaîtront les arômes fruités du houblon Citra et découvriront en fin de bouche une pointe d’acidité piquante non dépourvue de charme.
Cointessence

Cointessence

Brasserie du Clocher

À la brasserie du Clocher, abritée dans une ancienne église de Malonne, on aime deux choses : changer l’eau en bière et trouver des jeux de mots pour baptiser les nouvelles venues. Après la Hoptimale, voilà donc la Cointessence, une brune costaude (8,9 %) qui se veut la quintessence d’une bière d’hiver, aromatisée au jus de coing. Légère amertume, beau travail sur les malts… Blague dans le coin, elle est bien bonne.
Botroul

Botroul

Brasserie Ottintoise

La brasserie ottintoise artisanale suit les saisons, et après la rafraîchissante Okni sortie en été, elle propose sa cuvée d’hiver Botroul. Agréable bière brune -contrairement à ce qu’indique l’étiquette erronée- se buvant facilement, au goût légèrement fruité et boisé, elle manque cependant d’un peu de personnalité en bouche. À découvrir accompagnée d’un bon plat d’hiver.
La Forêt

La Forêt

Microbrasserie

La Forêt est une bière blonde brassée à partir de trois sortes de houblons par une microbrasserie située dans une ancienne école de village à Comblain- au-Pont (province de Liège). Légèrement amère (IBU 30), cette bière tire à 6,2 % et goûte le fruit de la passion. Disponible dans divers commerces et restaurants locaux, cette bière peut aussi être commandée en ligne.
Isis

Isis

Brasserie de l'Ermitage

De la couleur jaune dorée du sable égyptien, l’Isis est une bière brassée par la nanobrasserie bruxelloise de l’Ermitage et sortie en novembre dernier. Les brasseurs se sont inspirés de la grisette, type de bière du Hainaut qui a notamment un taux d’alcool relativement bas (l’Isis est à 4,9 %). Prenez le temps de humer son arôme de pêche avant de la savourer. Vous y retrouvez la présence du romarin et quelques notes fruitées. Une bière désaltérante qui trouvera sa place sur votre table pour profiter du soleil printanier.

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