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Nous avons fait le tour de la Wallonie, en passant par Bruxelles, pour ramener des images de ces lieux d’abandon. Roadtrip.



LOUVAIN-LA-NEUVE







BRUXELLES

Quel plaisir d’entrer dans Bruxelles avec une telle facilité. Mais le plaisir est de courte durée face à la désolation de la ville.
Le confinement conséquent aux attentats de 2016 n’est plus qu’un vague souvenir.


Les pas claquent sur les dalles de pierres bleues. La voute glacée des galeries royales renvoie la lumière du soleil du matin. Les boutiques sont fermées. Pas de chocolat. Pas de montres de luxe brillant dans leur écrin. Pas de bibelot, ni de souvenir à emporter. La galerie est désertée par les touristes. Dans la rue des Bouchers, les devantures des restaurants ont volets clos.
Perché au-dessus du bassin de sa fontaine, Manneken Pis continue de toiser le monde. Mais à ses pieds, nul touriste pour se prendre en selfie devant le petit bonhomme de bronze. Le carrefour de la rue de l’Étuve et de la rue du Chêne est désespérément désert.
Sur la Grand Place, un papa joue avec son petit garçon. Il ne risque pas de le perdre dans la foule. Ils sont seuls. Le vide est impressionnant. Mais le silence, lui, est oppressant. C’est lui qui marque le plus. Une ville, ça vit, ça bouge, ça respire. Le bruit est constant, même lorsqu’il n’est qu’un lointain murmure. Là, rien. Le silence est absolu. Effrayant.







NIVELLES

Quelques badauds, l’un ou l’autre promeneur. Mais ce n’est pas aujourd’hui que nous pourrons savourer une tarte al djote.



CHARLEROI





MONS

Le petit singe, devant l’hôtel de ville, est affublé d’un masque de protection avec l’inscription « portez-vous bien » tracée au feutre.




TOURNAI

Avec son chapeau à clochettes et sa cape ocre, la fière princesse semble défier le virus qui sévit à travers le monde.








PHILIPPEVILLE

Au milieu des travaux, des tas de dolomies et de sable, la Grand-Place fait peine à voir.


HUY



La Grand-Place, le piétonnier, l’avenue Delchambre, autant d’endroits désolés. Heureusement, le soleil est toujours bien présent et réchauffe les corps et les cœurs.






LIÈGE



Place de la Cathédrale, une musique résonne. Quelques accords de guitare. Les passants qui en profitent ne sont guère nombreux mais ce musicien des rues n’en garde pas moins le plaisir des notes partagées.









VERVIERS

De l’autre côté, place du Martyr, le volet du Spirit of 66 est baissé. On ne sait quand il se relèvera pour accueillir de nouveau les fans de rock ou de blues.






BASTOGNE

La ville ardennaise a beau en avoir vu d’autres, elle n’en est pas moins KO debout.




ARLON





MARCHE-EN-FAMENNE





DURBUY



Plus loin, c’est une famille asiatique qui n’a pas l’air de comprendre ce qui se passe. Ou plutôt, ce qui ne se passe plus.





NAMUR



Mais surtout, ils pourront retrouver ces gestes qui font leur vie sociale : les sourires, les bonjours, les bises et les poignées de mains. En attendant, chacun reste chez soi. Et c’est mieux comme ça.












