Usain Bolt perçoit 30 millions d’euros par an en s’appuyant, notamment, sur ses sponsors Puma, Virgin, Hublot et Gatorade. Il n’est, cela dit, que le 23e sportif le mieux payé de la planète. Loin derrière Cristiano Ronaldo et ses 81,6 millions € annuels.

S’il dépasse – et de loin – tous les autres athlètes, Usain Bolt n’appartient pas à la caste des milliardaires. Sa fortune personnelle est estimée à quelque 250 millions d’euros. Elle comprend ses juteux contrats de sponsoring, ses revenus publicitaires mais aussi des royalties et de nombreux investissements. Très bien conseillé, il aurait, en effet, effectué plusieurs placements boursiers judicieux.

On n’en parle pas beaucoup. Pourtant, elle est celle qui partage la vie de l’octuple champion olympique. Son nom : Kasi Bennett, une top modèle jamaïcaine de 27 ans. Parfois orageuse à cause des « sorties de route » de la star, leur relation tient néanmoins le coup.

Sans le pasteur Nugent, Bolt ne serait peut-être jamais devenu l’homme le plus rapide de la planète. Alors qu’il n’a que douze ans et ne connaît rien de l’athlétisme, le religieux que Bolt tient en admiration lui propose de faire un sprint avec son ami Ricardo Gedes. Il promet un repas gratuit à celui qui s’imposera. Usain devance son copain. Le pasteur lui glisse alors à l’oreille : « Si tu peux battre Ricardo, tu peux battre tout le monde ». Début de l’histoire.

Il avait déjà la version noire. Puis, Bolt a reçu un modèle doré de sa Nissan GT-R. Sa valeur ? 260 000 euros. Il l’a immatriculée « MR Bolt ». Et dire que rouler en voiture ne constitue pas son passe-temps favori ! Il assure d’ailleurs que, lorsqu’il est au pays, il préfère circuler en quad.

Il n’a que l’embarras du choix et avoue d’ailleurs ne pas trop se précipiter même s’il serait heureux de transmettre son avoir aux plus jeunes. Reste qu’Usain Bolt ne parle que de ballon rond. Et, comme pour lui, « rien n’est impossible », il va tenter le pari le plus fou de sa carrière : essayer de devenir footballeur professionnel.   « En septembre, je vais passer quelques jours de test à Dortmund, assure-t-il. J’ai besoin de l’avis de connaisseurs, qu’ils me disent si je peux marquer vingt buts par an et devenir l’un des 50 meilleurs footballeurs de la planète comme je le souhaite. »

Gamin, il ne jurait que par le cricket. Pour cause : Usain Bolt était très doué. Aux Caraïbes, les amateurs de ce sport se souviennent qu’un jour, lors d’une joute amicale, il avait donné la leçon à Chris Gayle, l’un des meilleurs Jamaïcains de l’histoire. Cette performance lui avait valu de devenir le capitaine du Trelawny All Stars XI. Peu après avoir signé son record du monde du 100 mètres, il participa, encore, à l’initiative de Puma, à une exhibition internationale. Elle eut lieu à Bangalore, en Inde, en présence de la star mondiale, Yuvraj Singh.

Non, il n’y a pas d’erreur dans ce chrono. Usain Bolt a déjà couru l’hectomètre en 8.70. N’allez pas en déduire qu’il a signé un nouveau record du monde dans le plus grand secret. C’est simplement le temps qu’il a mis pour parcourir les derniers 100 mètres du relais 4×100 aux JO 2008 de.Pékin Lancé par le 3e relayeur, il avait offert le titre à la Jamaïque.

À Kingtson, il est bon être vu au « Usain Bolt’s Tracks and Records », le restaurant de la star. Mais si vous êtes geek, fan des jeux vidéo ou juste de la star, pas de problème non plus. Il existe l’application « The Bolt ! ». Le héros de ce jeu créé en 2012 par Apple ressemble au Jamaïcain. Sa mission : courir le plus vite possible et éviter tous les obstacles qui parsèment son chemin.

S’il est très bling bling, Bolt demeure quelqu’un de très généreux. En 2009, il avait payé 10 000 livres sterling (11 159 €) pour adopter un petit guépard, livré à lui-même à Nairobi. Depuis, il paye 2 300 livres (2 567 €) par an pour que le félin ne manque de rien dans son orphelinat. À côté de son investissement pour la vie sauvage au Kenya, il a également créé sa propre fondation pour venir en aide à la jeunesse démunie. Aussi bien en Afrique que chez lui. Chaque année, Puma, son principal sponsor, est chargé de fournir en équipements les élèves du William Knibb Memorial High School, le collège où il a grandi. Il n’hésite pas non plus à donner un coup de main aux petites structures de son pays. Par exemple : il n’est pas rare que ce soit des productions jamaïcaines qui produisent des films sur lui et non des grosses entreprises.