Après deux années d’absence à cause du Covid, les festivals ont fait leur retour cette année. Les Belges étaient visiblement impatients et ils ont plutôt été gâtés cette année. Werchter, Tomorrowland, Pukkelpop, Dour, Esperanzah!, nos photographes ont écumé les frontstages cet été, voilà ce qu’ils en ont gardé.

De retour après un long moment d’absence, Stromae était évidemment l’une des attractions à ne pas rater cet été. Le Belge a lancé les festivités avec un spectacle impressionnant à Werchter Boutique.

Werchter toujours, mais le festival cette fois avec son lot de grosses affiches. L’occasion de voir (ou revoir) Pearl Jam et son charismatique chanteur : Eddie Vedder.

La Castellobrainoise Charles était partout cet été. La voir à l’affiche de Rock Werchter était par contre une surprise. Appelée en dernière minute pour remplacer Sam Fender, Charles a envoûté The Barn et épaté la foule.

Dans un tout autre style, les Anglais d’Idles ont retourné la mainstage quelques minutes plus tard.

Déjà aperçus l’été passé du côté de Ronquières, les Italiens de Måneskin, vainqueurs de l’Eurovision 2021, étaient l’attraction de la journée du samedi et ceux qui étaient au pied de la scène ne se sont pas plantés.

En plus de s’être longtemps fait attendre, les Red Hot Chili Pepper, qui clôturaient le festival brabançon, n’ont, eux, rien montré du tout. Le public est reparti déçu.

Du côté de Liège, les festivaliers et la scène rap découvraient le nouveau site des Ardentes cette année et ils l’ont visiblement déjà adopté. L’occasion notamment de revoir sur scène les Français de Sexion d’Assaut. Gims, Black M et leurs acolytes ont fait un retour triomphal jeudi soir.

Le festival liégeois mise tout sur le rap depuis quelques années et au vu des chiffres d’affluence tout au long des quatre jours, on peut dire que les organisateurs ne se sont pas trompés et cela confirme année après année que le virage est réussi.

C’est évidemment le dimanche qui a rassemblé le plus de monde avec notamment Orelsan.

Mais pour ce dernier jour de festival, c’est évidemment Stromae que tout le monde attendait. Et comme il l’avait parfaitement fait à Werchter, le maestro a livré un show impressionnant à nouveau.

Outre les festivals, plusieurs dates étaient prévues au stade roi Baudouin cet été, dont notamment les Rolling Stones. Véritable bête de scène, Mick Jagger ne fait vraiment pas ses 78 ans. Mais où s’arrêtera-t-il?

Chaque année soldout en quelques secondes à peine, Tomorrowland avait réservé un troisième week-end à ses festivaliers cette année. De quoi accueillir 600 000 personnes et des centaines de DJ.

A Dour, cette année, les organisateurs avaient réservé une exclusivité à leurs festivaliers puisqu’Angèle n’avait qu’un seul festival belge à son agenda cet été et c’était du côté de la plaine hennuyère.

Et quand un des enfants de Marka est dans le coin, l’autre n’est jamais très loin. Malgré un album plutôt moyen, Roméo Elvis a prouvé une fois de plus qu’il était une véritable bête de scène.

On traverse tout le pays pour découvrir les Francofolies et ses têtes d’affiches comme Calogero qui a émerveillé la foule le premier soir.

Le festival liégeois fait aussi la part belle aux découvertes belges comme ici les Tournaisiens de Glass Museum.

Ou les Bruxelloises de Juicy.

Si sa présence tout en haut de l’affiche de Typh Barrow pouvait un peu étonner. Avec un show prévu spécialement pour les Francos, la Belge a démontré qu’elle savait y faire et qu’elle avait tout à fait sa place à cet endroit.

Enfin, c’est la Française Clara Luciani qui a clôturé en beauté le festival avec un spectacle aux accents disco et festif. Et une énergie qui a contaminé le public.

Sur 4 jours, pour fêter comme il se doit son 20e anniversaire, Esperanzah ! a accueilli 36 000 festivaliers. Pas de sold out, mais les stocks d’amour, d’engagement et de bonnes ondes étaient gonflés à bloc.

Alors qu’ils ont plutôt pour habitude de se produire dans des stades, (Till et sa bande étaient venus au stade Roi Baudouin en 2019), le groupe Rammstein a décidé de poser ses guitares pour deux soirs au bord de la mer.

Et quand Till Lindemann, le groupe Rammstein et sa horde de 40 000 fans débarquent dans une ville comme Ostende, la petite bourgade en bord de mer prend des airs quelque peu étonnant.

Présent au stade roi Baudouin pour quatre soirées, le groupe britannique Coldplay a transformé l’arène en véritable chaudron coloré. Chris Martin a déclaré qu’il se sentait comme à la maison dans le vieux stade bruxellois. Il n’a pas oublié de faire à nouveau un clin d’œil à son ami Stromae.

L’été dernier, Ronquière avait été le seul festival à avoir lieu et au pied du plan incliné, les scènes babord et tribord étaient évidemment de retour au début du mois d’août. L’occasion de revoir sur scène Mustii, avec deux i comme il aime le préciser, qui n’a laissé personne de marbre une fois encore. Le coup de cœur de notre journaliste.

Mais c’est évidemment Julien Dorée que tout le monde attendait. Révélé par l’émission Nouvelle Star en 2007, Julien Doré a régalé un public enthousiaste, prêt à s’extasier devant le moindre déhanché sexy.

Du côté de Lokeren, le festival des Lokerse feesten s’étend sur près de dix jours et il y en a pour tous les goûts : de Kings of Leon, à Kraftwerk, en passant par Black Eyde Peas, Snow Patrol ou ici les punks d’Anti-Flag.

A Kiewit, le Pukkelpop poursuit avec une formule qui a fait ses preuves depuis pas mal d’années. Le festival limbourgeois tient à son affiche éclectique qui permet de picorer dans tous les styles de musique et qui pousse à la découverte et cela fonctionne.

Festival de découvertes, le Pukkelpop a tenu toutes ses promesses et avait fait confiance au talent d’Alex Turner et ses Arctic Monkeys pour fermer boutique. Un pari réussi même si on a connu des formations plus festives pour boucler un festival.

Visiblement, Alex Turner était d’humeur festive puisqu’il a offert au public belge un concert en forme de best of assez irrésistible.

Face aux grosses machines, le Hide and Seek ne veut évidemment pas rivaliser, mais veut proposer autre chose aux festivaliers gourmands de découverte. Et en proposant des concerts dans des lieux toujours plus insolites, année après année, le Hide & Seek continue d’étonner comme ici lors du concert de Nawal, organisé dans le temple maçonnique bleu des Francs maçons.

Si les Solidarités ont clôturé notre été des festivals, il ne fallait pas compter sur Cali pour ménager les festivaliers fatigués. L’homme de Vernet-les-Bains était remonté comme jamais, acharné, presque possédé. Un show complètement dingue qui signe la fin de la présence des Solidarités dans ce lieu historique namurois bientôt en travaux.